Suite aux événements malheureux survenus les 9 et 10 février dernier à Sandana, le deuil organisé par la population de la province du Moyen-Chari est largement observé à Sarh.
Des milliers de personnes, hommes, femmes, jeunes, de leaders religieux et traditionnels dont l’évêque de Sarh, le curé de la cathédrale, ont pris d’assaut l’espace vert du Trésor public en face de la place de l’Indépendance.
Ces personnes entament un deuil de trois jours en mémoire des personnes froidement tuées. Sous une musique funèbre jouée en boucle, beaucoup de personnes ont pris la parole pour exprimer leur mécontentement et leur colère face à ces événements.
Dans la ville, le constat montre que le deuil est observé. La ville est morose. Les grands artères n’ont pas la circulation des jours ordinaires.
Les écoles et les marchés sont restés fermés depuis ce matin. Quelques rares boutiques ont ouvert au marché central de Sarh.
Avec ce mouvement d’humeur, la population de Sarh protestent contre l’insécurité dans la province et apportent leur soutien au village Sandana qui a perdu 11 personnes assassinées et plusieurs blessés lors de l’attaque du 10 février.
