« L’eau, c’est la vie ». « L’eau pour la province du Kanem » « Intchi pour Mao ». Le président des Jeunes Engagés pour le Développement du Kanem, M. Saleh Mallah Adji, sonne l’alarme pour la résolution du problème d’eau, à Mao.
A cet effet, la population de la ville de Mao, chef-lieu de la province du Kanem, fait face à un sérieux problème d’accès à l’eau potable depuis plusieurs semaines.
L’unique château d’eau qui alimente la ville, avec une capacité de 600m3, construit depuis 1972, ne peut plus couvrir les besoins de la population. Car, la population a substantiellement doublé voire triplé.
Cette rareté de cette liquide précieuse est accentuée par des pannes des pompes répétitives et du groupe électrogène, chargé de fournir l’électricité, accroît la souffrance des populations.
Pour remplir une jarre d’eau, les ménagères livrent un rude combat. A l’aube, généralement, à partir de 2 heures ou 3 heures du matin, les différents forages privés sont pris d’assaut.
A dos d’ânes, des femmes et jeunes parcourent les différents quartiers de la capitale du Kanem, munis des jerricans et autres récipients, à la recherche de l’or bleu.
D’autres sillonnent des forages en forages dans les différents quartiers. Certains terminent souvent leur corvée à la tombée de la nuit.
Cette rareté devient une routine pour la population de Mao à la recherche de l’eau potable pour l’usage domestique et autres tâches ménagères.
C’est pourquoi, les habitants de la ‘Ville blanche », dépassés par la situation, lancent un appel au gouvernement et aux natifs de la province du Kanem pour que le problème d’accès à l’eau potable soit, définitivement, réglées.
Ainsi, les regards sont tourné vers N’Djamena, la capitale tchadienne, scrutant la moindre réaction des autorités, notamment, celles de la Société Tchadienne des Eaux (STE)
