Pour la prochaine session du baccalauréat du second degré session 2022 ne peuvent être candidats officiels que les élèves nouvellement admis en classe de terminale, toutes séries confondues ou ceux de moins de 25 ans, n’ayant passé qu’une seule fois le baccalauréat.
Tout candidat ne remplissant pas ces conditions doit se présenter sans aucun intermédiaire ou les proviseurs, au siège de l’office national des examens et concours du supérieur (ONECS) sis au quartier Gassi, seul habilité à l’inscrire comme candidat libre.
Les candidats ayant passé au moins une fois le bac à retirer obligatoirement leur relevé d’échec qui fait partie intégrante du dossier à constituer.
En ce qui concerne les candidats étrangers, ils doivent absolument se faire enregistrés à l’ONECS pour procéder une fois enrôler à l’authentification de leur probatoire.
Les élèves et les candidats se trouvant dans les provinces, dépassant l’âge de 25 ans ou ayant composés plus d’une fois le bac seront enrôlés dans leurs localités respectives.
Par contre, les candidats libres résidant à N’Djaména sont invités à déposer leurs dossiers à l’ONECS, une journée leur sera accordée pour être inscrits parmi les candidats au bac 2022.
En cas d’omission d’un candidat officiel sur la liste, la responsabilité du proviseur seul est engagé envers les candidats.
En novembre 2021, le ministère de l’Education nationale et de la promotion civique, a adressé une correspondance aux responsables des établissements scolaires publics et privées, pour leur rappeler les nouvelles conditions de candidatures au baccalauréat session de 2022.
Malgré ce rappel, l’on apprend que beaucoup des proviseurs s’entêtent pour prendre de l’argent avec les candidats libres dans l’optique de les mettre sur la liste des candidats officiels, alors que leurs noms ne figurent pas sur le conseil d’orientation (CO) des élèves qui passent pour les classes de terminale.
Certains responsables des établissements se croient intelligents, ils prennent de l’argent avec les enfants le jour de l’enrôlement biométrique, espérant négocier avec les équipes de l’ONECS, désole un responsable du ministre de l’éducation nationale.
Pour réclamer leur argent, des élèves menacent perturber les opérations d’enrôlement qui démarrent la semaine prochaine menée par l’équipe de l’ONECS, alors la responsabilité incombe aux proviseurs.
