Trois cas de noyade sont enregistrés dans la journée du vendredi 8 au samedi 9 avril 2022 à N’Djaména.
Le premier est celui d’un jeune homme, âgé de moins de vingt ans, emporté par le courant au fleuve Chari, au quartier Farcha Milezi, dans la commune du premier arrondissement de la ville de N’Djaména.
Le défunt Haroun Yaya est allé se baigner avec ses amis au bord du fleuve pour faire face à la canicule pendant le mois de Ramadan. Après quelques minutes de plongeons, ne maitrisant pas la profondeur de l’eau, il n’a jamais été remonté à la surface de l’eau.
Deux jours de recherche, les sapeurs-pompiers n’ont pas pu localiser le corps du jeune homme. C’est grâce aux pécheurs du coin que le corps sans vie d’Haroun immaculé du sang au niveau du nez est repêché aux environs de 18 heures.
Informés de la situation, les sapeurs-pompiers de la commune du premier arrondissement ont récupéré le corps pour le déposer à la morgue de l’Hôpital Général de Référence Nationale.
Le second cas est celui d’un enfant de moins de 13 ans qui s’est noyé à la mare, communément appelé « bouta » Issacka Sakho de Diguel, dans la commune du 8ème arrondissement. Son corps est repêché aussi par les éléments des sapeurs-pompiers de la mairie centrale.
Le dernier cas de noyade est survenu au fleuve Chari de Seyeba dans le premier arrondissement. Des recherches sont en cours pour retrouver le corps de la victime.
Ces différents cas de noyade interviennent suite à celui enregistré à Milézi le 6 avril dernier. Depuis le début du mois de Radaman, les cas de noyades se multiplient à N’Djaména. Malgré l’interdiction de la baignade par les autorités aux abords du fleuve Chari et Logone, les jeunes affluent chaque jour aux abords du fleuve pour se rafraichir.
Dans un communiqué de presse, le maire de la ville de N’Djaména Ali Haroun invite les parents à empêcher leurs progénitures qui s’adonnent à cette pratique.
