À l’occasion de l’Aïd Al-Adha, le roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 1 526 personnes condamnées par divers tribunaux marocains, dont 15 détenus pour des faits liés à l’extrémisme et au terrorisme, a annoncé vendredi le ministère marocain de la Justice.
Dans un communiqué officiel publié à Rabat, le ministère marocain de la Justice a précisé que parmi les personnes graciées, 1 305 sont actuellement en détention et bénéficieront d’une remise totale ou partielle de leurs peines. Au total, 72 détenus ont vu le reliquat de leur peine annulé, tandis que 1 229 autres bénéficieront d’une réduction de peine. Par ailleurs, quatre peines de réclusion à perpétuité ont été commuées en peines à durée déterminée.
La grâce royale touche également 206 personnes en liberté. Parmi elles, 71 ont bénéficié d’une remise de leur peine de prison ou du reliquat de celle-ci, et 115 d’une grâce sur les peines d’amende. D’autres mesures de clémence ont été appliquées à des condamnés ayant des peines mixtes.
Particulièrement notable, la grâce royale a été accordée à 15 détenus initialement condamnés pour des faits d’extrémisme et de terrorisme. Selon les autorités marocaines, ces personnes ont exprimé leur attachement aux valeurs fondamentales de la nation, rejeté l’extrémisme et revu leurs orientations idéologiques. Parmi elles, cinq ont obtenu la grâce sur le reliquat de leur peine de prison et d’amende, et dix autres bénéficieront d’une remise de peine privative.
Le ministère a conclu en exprimant des vœux pour la préservation du souverain et de la famille royale. Cette mesure s’inscrit dans la tradition de clémence accordée par le monarque à l’occasion des grandes fêtes religieuses, marquant un geste d’apaisement et de réconciliation.
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