Le ministère de l’éducation nationale et de la promotion civique en partenariat avec les agences des nations unies a procédé ce jeudi, 20 juillet 2023, à travers un atelier de validation du rapport de l’étude sur les obstacles à l’éducation des filles au Tchad, à la Bibliothèque nationale de N’Djaména.
D’après l’enquête, quatre principales raisons de la faible participation de filles dans le système éducatif tchadien selon les parents, les leaders d’opinion, les leaders religieux et les administrateurs scolaires, notamment, les charges ménagères, le mariage précoce, les filles constituent une richesse pour la famille quand elles sont mariées et enfin, elles aiment se marier que de faire de longues études.
L’étude a permis aussi de comprendre la problématique de la scolarisation des filles à échelle nationale et d’identifier les facteurs qui impactent négativement la réalisation des droits des filles à une éducation de qualité. 55% des filles déscolarisée témoignent l’existence de la maltraitance, d’abus ou des violences que subissent les filles, a expliqué la directrice du développement de l’éducation des filles et de la promotion du genre Mme. Fatimé Gattibé Tabbo.
Le secrétaire général adjoint du ministère de l’éducation M. MBouring Mbah Célestin, soutient que la moitié des parents des filles soit 54% des pères et 55% des mères affirment que leurs filles subissent de maltraitance, d’abus ou de violence de la part des enseignants ou d’autres personnels.
Pour le directeur pays adjoint du PAM au Tchad, M. Koffi Akakpo, dans le plan stratégique de son organisation, les interventions s’alignent sur les politiques nationales du gouvernement en matière du développement dans lesquels s’inscrit le projet de l’étude nationale sur les obstacles à l’éducation des filles au Tchad.
