Les responsables des centres des services multisectoriels de prise en charge des victimes des violences basées sur le genre (VBG) de la ville de N’Djaména, suivent depuis ce mardi 25 octobre 2022, une formation organisée, par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) à l’hôtel Ledger.
Docteur Njiki Dounou Rostand, spécialiste technique en santé de la reproduction à l’UNFPA a rappelé qu’au Tchad, la violence basée sur le genre est l’un des plus grands défis de protection auxquels les individus, les familles et les communautés sont souvent confrontés, avec beaucoup plus de risque pour les femmes et les filles que les hommes, de subir les violences sexuelles et domestiques. « Le gouvernement du Tchad œuvre, en collaboration avec ses partenaires technique et financier, notamment l’UNFPA, le PNUD et l’UNICEF ainsi que les partenaires de la société civile, pour l’élimination de toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles, de toutes les formes de discrimination sexiste et des pratiques néfastes telles que le mariage d’enfants et les mutilations génitales féminines », a clarifié Dr Njiki Dounou Rostand.
Le spécialiste technique en santé de la reproduction affirme que le processus de mise en place des centres intégrés de services multisectoriels (CISM) a commencé par la mise en place et la fonctionnalité des trois sur quatre CISM dans la ville de N’Djaména à savoir le CHU mère et enfant, le centre hospitalier universitaire Bon Samaritain, l’hôpital notre Dame des Apôtres. Quant à l’hôpital de l’amitié, Tchad Chine sera bientôt fonctionnel. Il est prévu la mise en place progressive d’autres CISM dans les différentes provinces », a annoncé, la spécialiste technique en santé de la reproduction à l’UNFPA.
