Le Collectif des Enseignants Vacataires de I’Éducation Nationale du Tchad, a constaté par un point de presse, présenté par son porte-parole, M. Baïvana Bougollah qu’après les arrêtés du mois de décembre 2022, des voix se sont levées pour décrier les arrêtés très mafieux et opportunistes en faveur des enfants des hautes autorités.
Cependant, le collectif des enseignants vacataires de l’Éducation Nationale du Tchad, épris du système éducatif tchadien, a multiplié des points de presse et de rencontres avec les autorités concernées afin d’avoir un gain de cause à leur situation de chômage et leur intégration à la fonction publique.
M. Baïvana Bougollah observe que le gouvernement, avec sa volonté de mépriser les chômeurs, et surtout les enseignants vacataires tchadiens, refuse de donner une clarification à leur revendication.
À cet effet, le collectif déplore, entre autres, le silence du gouvernement de la transition à l’égard de leurs revendications pour l’intégration à la fonction publique. Les promesses tenues a la jeunesse non exécutée, la mauvaise volonté des dirigeants qui ne veulent pas servir la jeunesse qui œuvre pour le système éducatif et le mauvais traitement de leurs dossiers à la fonction publique.
Face à cela, ils recommandent au ministre de la fonction publique et du dialogue social leur intégration à la fonction publique et le respect du traitement de nos dossiers.
Le porte-parole du Collectif des Enseignants Vacataires de I’Education Nationale du Tchad, M. Baïvana Bougollah demande au président de la transition et au gouvernement de trouver une solution adéquate à leurs revendications dans un délai raisonnable. Si rien n’est fait, le collectif se verra dans I’obligation de passer à une vitesse supérieure.
