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Moyen-Chari : le gouverneur Ousmane Brahim Djouma face à la presse

La SENAFET 2023, l’insécurité dans la province du Moyen-Chari, l’énergie, la cherté de vie, l’éducation, les poursuites des auteurs et complices des conflits intercommunautaires de Sandana, le désarmement, l’accès aux emplois de jeunes, sont entre autres, les différents sujets abordés ce lundi 6 mars 2023, par le gouverneur du Moyen-Chari, général Ousmane Brahim Djouma avec les professionnels de médias.

D’entrée de jeu, il renseigne que la société nationale d’électricité (SNE), de Sarh produit quz 2 250 kilowatts d’énergie pour toute la ville et cette capacité ne peut pas couvrir les besoins de la population. Il a formulé de recommandations auprès du ministère des hydrocarbures d’appuyer la SNE-Sarh pour résoudre cette carence d’énergie.

Abordant la question de l’éducation, le gouverneur, Ousmane Brahim Djouma note qu’un contact permanent est établie entre les autorités provinciales et le délégué de l’éducation et ensemble, pour remédier aux problèmes dont ce secteur rencontre dans la province, notamment, le manque des enseignants, le soutien et maintien des filles à l’école, etc.

Général Ousmane Brahim Djouma, gouverneur de la province du Moyen-Chari

Dans le domaine de la promotion de paix, et la cohabitation pacifique, le gouverneur exhorte les femmes du Moyen-Chari en particulier et celles du Tchad en général d’aider le gouvernement dans la recherche de la paix et le vivre-ensemble. Car dit-il, s’il y a eu de conflits, ce sont les femmes qui souffrent de plus. M. Ousmane Brahim Djouma invite les Tchadiens d’être unis et solidaires. « Laissons le problème de clanisme, régionalisme, le seul et unique lien qui nous uni, c’est le Tchad, donc restons et demeurons des Tchadiens tout court », conseille-t-il.

Parlant de la crise de Sandana, le gouverneur informe que ceux qui sont arrêtés seront jugés conformément aux lois de la République. « Aujourd’hui, à Sandana tout va bien. Le climat est apaisé et calme, la population vaque normalement et nous ne voulons pas que ce genre d’événements soit reproduit encore au Tchad », soutient-il.

S’agissant de l’emploi des jeunes, général Ousmane Brahim Djouma observe que, des efforts ont été faits pour que quelques jeunes de la province soient intégrés à la fonction publique, mais c’est encore insuffisant.

Le gouverneur de la province du Moyen-Chari déplore la fermeture des frontières avec les pays voisins qui est l’une de cause de l’augmentation des prix de denrées au marché. « Si le bic se vend à 100 francs, et qu’il est vendu à 250 CFA à Sarh, c’est inadmissible et cela explique la mauvaise volonté des commerçants véreux. Nous allons tout mettre en œuvre pour résoudre ce problème », rassure, les consommateurs.

« Notre zone est très complexe. Nous allons continuer à désarmer la population pour que le problème d’insécurité soit resolu. Notre mission, c’est d’arrêter les coupables et les remettre à la main de la justice et la justice doit faire son travail. Je demande à la justice de nous aider, en jugeant les coupables de tous les cas de conflits qui sont survenus à Sandana et ailleurs, pour que les cœurs de la famille des victimes soient apaisés », a conclu, général Ousmane Brahim Djouma, gouverneur de la province du Moyen-Chari.

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