Dans plusieurs quartiers de N’Djamena, la défécation à l’air libre persiste, notamment aux abords des établissements scolaires et des marchés. Un geste banal pour certains, mais une menace silencieuse : le choléra.

Cette pratique reste une réalité préoccupante. Elle expose directement la population – et en particulier les enfants – à des maladies graves, notamment le choléra, qui peut être mortel en quelques jours s’il n’est pas pris en charge.

Le choléra se transmet par l’eau ou les aliments contaminés par des matières fécales. Lorsque les excréments humains sont laissés en plein air, ils finissent souvent par polluer les sources d’eau utilisées au quotidien.

Pour éviter la propagation du choléra dans la communauté, des gestes simples peuvent sauver des vies : utiliser systématiquement les latrines, assurer leur nettoyage et leur entretien régulier, sensibiliser les élèves à l’hygiène, et construire des latrines familiales pour ceux qui n’en disposent pas, conseille un médecin.

En effet, pour stopper le choléra, chaque famille, chaque responsable d’école, chaque commerçant peut jouer un rôle clé dans cette lutte « Protégeons notre communauté, protégeons nos enfants et gardons notre environnement propre. », orient-t-il.

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