jeudi, décembre 12, 2024
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UEAC – Cémac : le projet de budget 2022 examiné par les ministres en charge des finances

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Une session extraordinaire du Conseil des ministres de l’Economie et des Finances de l’Union Économique de l’Afrique Centrale (UEAC) s’est tenue ce 28 février dernier à Yaoundé.

Elle est consacrée à l’examen et l’adoption du projet de budget de la sous-région Cémac pour l’exercice 2022.

Le montant soumis à l’appréciation des ministres s’élève à plus de 94 milliards 200 millions de FCFA en recettes et dépenses, pour les institutions, institutions spécialisées et agences d’exécution de la CEMAC. Plus de 70 % de ce budget- soit 64 milliards 459 millions 559 mille Fcfa, devrait provenir des recettes de la Taxe Communautaire d’intégration (TCI). Le budget 2022 est en hausse de 5,59 % contrairement à celui de 2021.

Le président de la Commission de la Cémac, Pr Daniel Ona Ondo, explique cela par la prise en compte des indemnités de fin de mandat des différents responsables des Institutions communautaires. Également, par la prévision de l’apurement de la dette due à l’Union européenne. Il est prévu un renforcement du recouvrement de cette taxe communautaire et l’accroissement des ressources extérieures. Aussi, la réduction des charges de fonctionnement et l’encadrement des charges sociales pourront permettre de supporter les charges.

Le président de la Commission de la Cémac, Pr Daniel Ona Ondo, a rappelé que « l’examen du projet de budget pour l’exercice 2022 revêt un caractère particulier. En effet, il intervient dans cette période troublée par un contexte économique difficile et de crise de la Covid-19 dont les effets ont un impact non négligeable, pour nos Etats membres, nos entreprises comme pour les populations ».

Le projet de budget selon le président est la conséquence du chantier des réformes institutionnelles engagées aussi bien pour l’UMAC que pour l’UEAC dans la consolidation de l’intégration régionale en zone CEMAC. « Ces réformes se traduisent nécessairement par une augmentions des charges et à contrario, un faible niveau de recouvrement de la TCI, la soutenabilité budgétaire se trouve en danger » soutient-il.

Fin de l’Accord Militaire avec la France : Abdoulaye Idriss Abakar Soutient Mahamat Idriss Déby Itno

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Le président de l’Union Nationale Démocratique pour le Changement (UNDPC), M. Abdoulaye Idriss Abakar, a salué par un point de presse tenu ce vendredi 6 décembre 2024, la décision qu’il qualifié d’historique et courageuse du Président de la République, Mahamat Idriss Deby Itno, de mettre fin à l’accord militaire entre la République du Tchad et la France.


Tout en apportant son soutien ferme à cette décision qui marque un tournant décisif dans la quête de souveraineté et de dignité du Tchad. « Il s’agit effectivement du départ des troupes françaises du territoire tchadien, annoncé récemment, qui est une initiative que nous soutenons fermement, car elle s’inscrit dans une vision de renforcement de l’autonomie politique et stratégique de notre pays », a-t-il précisé.


Pour lui, cette décision, bien que complexe, traduit la volonté du chef de l’État de défendre les intérêts supérieurs de la République et de répondre aux aspirations profondes du peuple tchadien. « Il ne s’agit pas seulement d’un acte de souveraineté, mais d’un signal fort envoyé à la communauté internationale : le Tchad aspire à redéfinir ses relations internationales dans le respect mutuel et sur la base de partenariats équilibrés », a-t-il ajouté.


Abdoulaye Idriss Abakar a exhorté l’ensemble de la population à maintenir une attitude responsable et patriotique durant cette phase, soulignant que la cohésion nationale et le dialogue sont les piliers sur lesquels reposent la stabilité et la prospérité du Tchad.


À cette occasion, le président de l’Union Nationale Démocratique pour le Changement a appelé l’opinion publique à s’engager activement dans le processus électoral, en tant que candidat aux élections législatives et provinciales prévues dans les semaines à venir.

Pour Abdoulaye Idriss Abakar, ces élections représentent une opportunité unique pour renforcer la démocratie et bâtir des institutions solides et représentatives. Il a lancé un appel aux électeurs à s’approprier ce processus électoral en participant massivement et en votant pour des leaders déterminés à porter leurs aspirations.

Société : un jeune arrêté pour vol à Toukra faisant l’objet de plusieurs autres plaintes

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Le procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance de N’Djaména, Oumar Mahamat Kedelaye, a apporté un démenti lors d’un point de presse ce jeudi 5 décembre 2024, concernant les informations circulant sur les réseaux sociaux sur la torture de Masra Yannick, arrêté le 30 novembre dernier au quartier Toukra pour vol.

Il a expliqué que le jeune Masra a été intercepté par un groupe de personnes au quartier Toukra, l’accusant de vol. Il a été maîtrisé pour être conduit au commissariat de la Sécurité Publique n° 17.

M. Oumar Mahamat Kedelaye a informé que plusieurs plaintes ont été déposées contre lui et une procédure a été élaborée pour être déférée, le 4 décembre 2024, au parquet de Grande Instance de N’Djaména. « Après avoir été interrogé sur les faits qui lui sont reprochés, il a été placé sous mandat de dépôt pour vol de biens appartenant à autrui et admis à la Maison d’Arrêt de Klessoum ».

« Contrairement à un message vocal circulant sur les réseaux sociaux de la part d’une femme se disant sa sœur, Masra Yannick est âgé de 22 ans, car il est né le 10/01/2002 à Sarh et n’a subi aucune torture ou sévices. D’autre part, le commissaire du CSP 17 nous a fait comprendre que le nommé Masra Yannick est connu par la police comme étant un délinquant notoire dans le quartier Toukra malgré ses tentatives de nier, par des subterfuges, les accusations portées contre lui, » a souligné le procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance de N’Djaména.

Selon M. Oumar Mahamat Kedelaye, il appartient au Tribunal, le moment venu, de déterminer s’il est coupable ou non des faits de vol qui lui sont reprochés.

TICS : Aguidi conçoit une application « IDARI » pour simplifier la gestion administrative

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L’informaticien et concepteur Aguidi Rigobert Reoutar a développé une application dénommée « IDARI », destinée à la gestion de bases de données personnalisables et à la simplification de la gestion administrative.

Après l’obtention de son baccalauréat scientifique au lycée de Laï, Aguidi a poursuivi ses études supérieures à l’Université de N’Djaména, en mathématiques, physique et informatique.

Son parcours atypique, sa soif d’apprendre et sa détermination à innover en font une figure inspirante pour la jeunesse tchadienne.

Son intérêt marqué pour les nouvelles technologies l’a conduit à l’Institut Universitaire des Sciences et Techniques d’Abeché (IUSTA), où il a obtenu une licence professionnelle en multimédia et audiovisuel. M. Aguidi Rigobert Reoutar a ensuite décroché un stage à l’école d’audiovisuel de Villefontaine, en France, afin de compléter sa formation et d’enrichir son expertise.

Depuis janvier 2012, il a intégré l’Office National des Médias Audiovisuels (ONAMA) et mis à profit ses compétences polyvalentes. Technicien complet, Aguidi Rigobert Reoutar maîtrise l’exploitation des émetteurs de radiocommunication, la prise de vues, le montage vidéo et la technique audio.

Parallèlement, sa passion pour l’informatique n’a cessé de grandir.

Il s’est spécialisé dans la gestion de données et l’intelligence artificielle, créant en août dernier sa page Facebook « Aguidi Digital » pour partager son expertise et accompagner les entreprises dans la modernisation de leur administration ainsi que la gestion de leur personnel.

Tchad : lancement de la 2ème édition des femmes entrepreneurs et leaders

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La plateforme Meet-Up de Kira, Femme en Action, a lancé ce jeudi 5 décembre 2024 la deuxième édition des femmes entrepreneurs et leaders à l’hôtel Radisson Blu de N’Djaména, en présence de participantes venues de Guinée Équatoriale, du Gabon, de l’île Maurice, de la France et du Cameroun.

Placée sous le thème « Technologie et innovation : comment les femmes entrepreneurs et leaders peuvent-elles mener la transformation digitale ».

Cette édition a pour objectif de relever les défis auxquels les femmes entrepreneurs au Tchad et dans la sous-région sont confrontées.

Elle se focalise également sur la sensibilisation aux tendances technologiques et aux innovations pertinentes, en facilitant les échanges et en développant des projets innovants.

Durant les trois jours, de nombreuses activités sont au programme, notamment des conférences, des ateliers et des sessions de réseautage.

Selon la présidente de Kira, Femme en Action, Mme Nicole Ndoubayo, la transformation économique repose sur l’intégration des femmes comme moteurs du changement. « Les femmes entrepreneurs peuvent non seulement entreprendre, mais également réussir sur le plan culturel et socio-économique », informe-t-elle.

Pour la vice-présidente de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Mme. Francisca Tatchouop Belobé, cette plateforme célèbre l’excellence féminine dans le monde entier. Elle souligne que les femmes sont prises en compte à 58 % dans le secteur informel et à moins de 20 % dans la numérisation. Mme. Francisca Tatchouop Belobéencourage les femmes à intégrer la transformation digitale.

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Guibolo Mathieu, salue cette initiative féminine visant la promotion de l’entrepreneuriat, le développement et l’autonomisation des femmes, la qualifiant d’acte majeur. « Nous avons mis en place des structures pour l’entrepreneuriat féminin dans la société pour la transformation économique du pays », informe-t-il.

Tchad-France : De l’opération Manta à Epervier, le coup d’arrêt

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Une partie de l’histoire commune entre le Tchad et la France vient de connaître un coup d’arrêt.

Le Tchad a annoncé, ce jeudi 28 novembre 2024, la rupture de la coopération militaire avec la France.

Après 64 ans d’indépendance et 66 ans de proclamation de la République du Tchad, les autorités tchadiennes ont jugé opportun de mettre un terme à cette coopération, qui date de plusieurs années.En effet, sous le président Ngarta Tombalbaye, la France et le Tchad ont signé un premier Accord de défense, le 15 août 1960, ainsi que ses annexes et un autre Accord d’assistance militaire technique, le 19 mai 1964.

Plusieurs autres accords de coopération bilatérale avec la France ont été signés, juste après l’indépendance.

A l’époque, l’accent avait été mis sur la création de l’Armée Nationale Tchadienne (ANT), dont le noyau est le régiment des tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST), ayant participé, entre autres, aux deux guerres mondiales et à la guerre d’Indochine.

Ce premier accord se justifiait par le processus de transition avec l’administration coloniale, qui passe la main aux autorités tchadiennes.

Après le coup d’Etat du 15 avril 1975, les militaires au pouvoir, à leur tête, le président Félix Malloum Ngakoutou Bey-ndi, ont signé un document intitulé « accord de coopération militaire technique » avec ses annexes.

Cet accord a été signé à N’Djaména, les 6 mars et 19 juin 1976, et approuvé par le Sénat français, le 22 juin 1977. Cet accord a 5 titres et 21 articles.

Les titres portent sur les personnels militaires français, la formation en France des personnels des forces armées tchadiennes, la fourniture des matériels et équipements militaires, les facilités de transit et d’escale accordées par la République du Tchad à la République française et les dispositions diverses.

Les 21 articles de l’accord déterminent les rôles des deux parties.

Par exemple, le document mentionne qu’à la demande du gouvernement de la République du Tchad, le gouvernement de la République française apporte, dans la limite de ses possibilités, un concours en personnels militaires français, qui lui sont nécessaires pour l’organisation et l’instruction des forces armées du Tchad.

Ces personnels sont mis à la disposition du Haut Commandement des forces armées tchadiennes.

Par ailleurs, le document relève que le Tchad fournit gratuitement aux coopérants militaires techniques français, des logements meublés et équipés, qui leur sont nécessaires pour eux-mêmes et pour leurs familles. «Ces logements doivent correspondre à leurs grades. Les personnels de la Coopération militaire technique française et leurs familles, d’une part, les militaires tchadiens et leurs familles, d’autre part, jouissent des organismes communs (mess, cercles, clubs, etc.), sous réserve du respect de la réglementation propre à ces organismes.

Le gouvernement de la République du Tchad dispense, dans la mesure de ses moyens, les soins médicaux et hospitaliers dont peuvent avoir besoin les personnels de la coopération militaire technique et leurs familles», note l’accord.Dans ses annexes, cet accord prévoit, aussi, un appui au fonctionnement de l’hôpital militaire de N’Djaména.

«Le personnel militaire français affecté à cet hôpital sert au titre de la Coopération militaire technique française et est soumis aux dispositions prévues par l’Accord de coopération militaire technique», éclaire le document.

Dans la seconde annexe intitulée «convention», la France et le Tchad conviennent d’un soutien logistique. La convention indique que la France peut fournir un soutien logistique aux forces armées Tchadiennes.

«La République du Tchad est responsable du soutien logistique de ses unités et en assume normalement la charge financière. La République française apporte son concours, à titre onéreux ou exceptionnellement à titre gratuit, à ce soutien par des cessions de matériels et d’équipements», peut-on lire dans le document.

Ces dispositions précisent que la dénonciation doit être notifiée par voie diplomatique, au moins six mois à l’avance.

Chacune des Parties contractantes peut demander, à tout moment, la modification d’une ou plusieurs dispositions du présent accord et l’ouverture de négociations à cet effet.

Dans son communiqué, le chef de la diplomatie tchadienne, par ailleurs, porte-parole du gouvernement, M. Abderaman Koulamallah, a rappelé que cet accord a été révisé le 5 septembre 2019. Rien ne filtre de quelles dispositions de ces accords ont été révisées en 2019.

La France est intervenue militairement au Tchad, d’abord, en 1983, par l’opération Manta, puis, depuis 1986, par l’opération Epervier, dont les militaires français sont installés à la base Adji Kossei de N’Djaména.

La capitale tchadienne a aussi servi de base à l’opération militaire française Barkhane de lutte contre le terrorisme au Sahel et au Sahara.

Adam Hassane Deyé (Le Progrès)

Cotontchad : Les délégués du personnel en discussion avec la tutelle

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Après l’expiration de leur préavis de grève, les délégués du personnel de la Cotontchad sont en discussion ce 3 décembre 2024 avec leur employeur.

Ils ont alors suspendu le mot d’ordre de la grève qu’ils allaient lancer ce matin, et ont appelé les agents à vaquer normalement à leurs occupations dans toutes les usines pendant cette phase de discussion.

Dans leurs revendications, les agents réclament entre autres, le refus des départs négociés des agents non essentiels proposés par la Direction générale, le refus du démarrage de la campagne cotonnière 2024-2025, la non-fermeture des dispensaires de la Cotontchad.

Disposés à trouver une solution commune à la baisse de production cotonnière entrainant des mesures d’adaptation, les délégués du personnel et les responsables de la Cotontchad feront des concessions pendant cette phase de négociation.

Société : ADIEFA veut promouvoir l’autonomisation des femmes

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Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, l’Association pour le Développement, l’Innovation et l’Entrepreneuriat des Femmes et Filles pour l’Autonomisation (ADIEFA) a officiellement lancé ses activités ce mardi 3 décembre 2024, lors d’une conférence de presse au CEFOD.

L’association souhaite lutter contre les inégalités auxquelles les femmes et les filles tchadiennes sont confrontées, notamment les inégalités salariales. Les obstacles à l’accès à l’éducation et aux soins de santé, les violences basées sur le genre et la marginalisation socio-économique.

La présidente de l’ADIEFA, Mme. Beassoum Rodrigue née Kemneloum Annicette, a déclaré que leur mission est de promouvoir l’égalité des chances, d’encourager l’innovation féminine, de soutenir l’entrepreneuriat féminin et de mettre en œuvre des actions concrètes pour l’autonomisation des femmes et des filles.

Elle a également rappelé le rôle crucial des femmes en tant qu’actrices clés du changement, forces créatrices et leaders capables de transformer leur avenir, celui de leur famille et de leurs communautés.

Cette initiative marque un tournant significatif pour l’ADIEFA, qui vise à soutenir les femmes tchadiennes en ouvrant la voie à de nouvelles opportunités et en renforçant leur position dans la société grâce à l’entrepreneuriat et à l’innovation.

Santé : une campagne de vaccination des bétails lancées à N’Djaména

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Le secrétaire général du gouvernorat de N’Djaména, Adam Mahamat, a lancé ce mardi 03 décembre 2024 à Guilmey, dans le 1er arrondissement, une campagne conjointe de vaccination contre la peste des petits ruminants et la péripneumonie contagieuse bovine.

Les petits ruminants seront vaccinés gratuitement tandis que les bovins le seront pour 100 francs CFA.

Le thème de cette campagne pour l’édition 2024 est « Unissons nos efforts, protégeons nos troupeaux ».

Mme Massal Rachel, déléguée à l’élevage et aux productions animales de la commune de N’Djaména, a averti que ces maladies représentent une menace sérieuse pour le cheptel, l’économie locale et la sécurité alimentaire, décimant les troupeaux, réduisant les revenus des familles et fragilisant les éleveurs.

Elle rassure que des vétérinaires qualifiés, des vaccins efficaces et des équipes dynamiques sont à pied d’œuvre pour atteindre tous les quartiers de la commune de N’Djaména. »

En administrant les premiers vaccins, M. Adam Mahamat a souligné que cette initiative est non seulement une réponse à une crise sanitaire animale, mais aussi une étape cruciale vers une meilleure résilience en matière de politique vétérinaire, dans une vision globale de développement communal.

Il a précisé que, pour relever ce défi et bâtir un avenir où nos troupeaux seront protégés et l’économie renforcée, les consommateurs doivent être mis à l’abri des incertitudes liées aux épidémies.

Le secrétaire général du gouvernorat de N’Djaména a également déclaré que le gouvernement, à travers le ministère de l’élevage, a mobilisé des ressources considérables avec l’appui des partenaires techniques pour assurer le succès de cette campagne.

Sénégal : réaménagement du gouvernement

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Le président Faye a procédé à un léger remaniement gouvernemental au Sénégal après l’élection de El Malick Ndiaye à la présidence de l’Assemblée nationale.

A la suite de la démission de El Malick Ndiaye, élu président de l’Assemblée nationale le lundi 2 décembre, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a procédé à un léger remaniement du gouvernement dirigé par Ousmane Sonko dans la nuit de lundi à mardi.

Une seule nouvelle entrée a été enregistrée.

Il s’agit de celle d’Abass Fall, nommé ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, en remplacement de Yanhokha Diémé.

Ce dernier s’occupe désormais du département des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, précédemment dirigé par El Malick Ndiaye.

Tête de liste de Pastef à Dakar lors des législatives anticipées du 17 novembre, Abass Fall a remporté les sept sièges en jeu et battant un adversaire de taille en la personne du maire de la capitale, Barthélémy Dias.

Le mandat de député étant incompatible avec la fonction de ministre au Sénégal, M. Fall ne siégera pas au parlement.

Le remaniement maintient en poste les principaux responsables des ministères stratégiques, notamment Yassine Fall à l’Intégration africaine et aux Affaires étrangères, le Général Birame Diop aux Forces armées et Ousmane Diagne à la Justice.

Par ailleurs, Daouda Ngom conserve son portefeuille de ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, tandis que Amadou Moustapha Njekk Sarré demeure porte-parole du gouvernement en plus de ses fonctions de ministre de la Formation professionnelle.Ce réaménagement témoigne de la volonté du chef de l’État sénégalais de préserver la continuité de l’action gouvernementale.

En raison du réaménagement, le gouvernement se réunit exceptionnellement ce mardi 3 décembre. La réunion du Conseil des ministres a lieu habituellement le mercredi.

Apanews

Tchad : Wakit Tamma exige un calendrier pour le départ des troupes françaises

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Le porte-parole de la Coordination des Actions Citoyennes Wakit Tamma, M. Soumaine Adoum, a exigé par un point de presse présenté ce 30 novembre 2024, un calendrier précis et détaillé assorti d’un horizon à très court terme pour matérialiser le processus de départ des troupes françaises du Tchad.

Il annonce que son organisation prend acte de la rupture des accords de coopération militaire entre le Tchad et la France.

Il demande au Gouvernement un programme clair de mise en œuvre des États généraux de l’armée et des résolutions du dialogue national inclusif et souverain relatifs à la réorganisation de l’armée en vue d’en faire une armée républicaine.

Pour M. Soumaine Adoum, le départ des troupes françaises du Tchad est une revendication nationale de tous les Tchadiens depuis l’indépendance en 1960 et depuis 2020, et Wakit Tamma porte cette revendication et mène une lutte pour y parvenir.

« L’armée française bénéficie d’une présence militaire de façon continue depuis 1887, soit 137 ans. Il est plus urgent de mettre fin à cette présence qui heurte à la fois la souveraineté du Tchad et la fierté des Tchadiens », informe le porte-parole de la Coordination des Actions Citoyennes Wakit Tamma.

Il poursuit que « Wakit Tamma a tenu un dialogue avec les autorités tchadiennes pour qu’elles mettent fin à tous les accords liant le Tchad à la France et les autorités tchadiennes n’ont pas prêté oreille à ce sujet. Wakit Tamma a également tenu un dialogue avec les autorités françaises pour obtenir les conditions d’une fin apaisée de cette présence. Les autorités françaises ont constamment ignoré cette demande ».

Le porte-parole de la Coordination des Actions Citoyennes Wakit Tamma, M. Soumaine Adoum, rappelle au Gouvernement tchadien que le Tchad est lié à la France par deux autres accords pour lesquels une rupture est tout aussi urgente.

Notamment, l’accord économique instituant le FCFA et l’accord culturel et scientifique protégeant la langue française au Tchad.

« Wakit Tamma encourage les Tchadiens à persévérer pour obtenir que l’engagement pris par le pouvoir soit concrétisé et pour que les manifestants ne soient morts pour rien », déclare-t-il.