jeudi, juillet 3, 2025
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UEAC – Cémac : le projet de budget 2022 examiné par les ministres en charge des finances

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Une session extraordinaire du Conseil des ministres de l’Economie et des Finances de l’Union Économique de l’Afrique Centrale (UEAC) s’est tenue ce 28 février dernier à Yaoundé.

Elle est consacrée à l’examen et l’adoption du projet de budget de la sous-région Cémac pour l’exercice 2022.

Le montant soumis à l’appréciation des ministres s’élève à plus de 94 milliards 200 millions de FCFA en recettes et dépenses, pour les institutions, institutions spécialisées et agences d’exécution de la CEMAC. Plus de 70 % de ce budget- soit 64 milliards 459 millions 559 mille Fcfa, devrait provenir des recettes de la Taxe Communautaire d’intégration (TCI). Le budget 2022 est en hausse de 5,59 % contrairement à celui de 2021.

Le président de la Commission de la Cémac, Pr Daniel Ona Ondo, explique cela par la prise en compte des indemnités de fin de mandat des différents responsables des Institutions communautaires. Également, par la prévision de l’apurement de la dette due à l’Union européenne. Il est prévu un renforcement du recouvrement de cette taxe communautaire et l’accroissement des ressources extérieures. Aussi, la réduction des charges de fonctionnement et l’encadrement des charges sociales pourront permettre de supporter les charges.

Le président de la Commission de la Cémac, Pr Daniel Ona Ondo, a rappelé que « l’examen du projet de budget pour l’exercice 2022 revêt un caractère particulier. En effet, il intervient dans cette période troublée par un contexte économique difficile et de crise de la Covid-19 dont les effets ont un impact non négligeable, pour nos Etats membres, nos entreprises comme pour les populations ».

Le projet de budget selon le président est la conséquence du chantier des réformes institutionnelles engagées aussi bien pour l’UMAC que pour l’UEAC dans la consolidation de l’intégration régionale en zone CEMAC. « Ces réformes se traduisent nécessairement par une augmentions des charges et à contrario, un faible niveau de recouvrement de la TCI, la soutenabilité budgétaire se trouve en danger » soutient-il.

Politique : Réouverture de la voie fluviale entre le Tchad et le Nigéria

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La voie fluviale reliant le Tchad et le Nigéria, fermée depuis 2016 pour des raisons sécuritaires liées aux exactions de la secte Boko Haram, a été officiellement rouverte ce mardi 1er juillet 2025 à Baga Kawa, une localité située à environ 180 km de Maïduguri, capitale de l’État de Borno, au nord-est du Nigéria.

Cette réouverture s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations issues du 5ème Forum des gouverneurs de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), tenu en janvier 2025 à Maïduguri, ainsi que du forum civilo-militaire organisé à Bol (Tchad) en décembre 2024 et janvier 2025.

La fermeture de ce corridor fluvial pendant près d’une décennie a provoqué d’importantes restrictions de mouvement pour les populations locales, aggravant l’insécurité alimentaire qui touche environ 5 millions de personnes dans le bassin du Lac Tchad.

Sa réouverture facilitera les échanges commerciaux, la libre circulation des personnes et des biens, tout en stimulant les économies locales, notamment dans plusieurs provinces tchadiennes dépendantes des produits en provenance du Nigéria.

La date exacte de reprise des traversées en pirogues motorisées entre Baga Kawa et Bol n’a pas encore été communiquée.

Des travaux sont prévus pour dégager les obstacles, notamment la végétation dense, longtemps utilisée comme cachette par les éléments de Boko Haram et autres groupes armés.

À cette occasion, le Délégué général du Gouvernement auprès de la province du Lac, le général Saleh Haggar Tidjani, accompagné d’une forte délégation, et le vice-gouverneur de l’État de Borno, M. Umar Usman Kadafur, ont procédé à la coupure symbolique du ruban marquant le lancement officiel des travaux.

Le général Saleh Haggar Tidjani a déclaré que cette réouverture exige une vigilance sécuritaire constante pour garantir sa pérennité, souhaitée de part et d’autre de la frontière.

De son côté, M. Umar Usman Kadafur a déclaré que cette voie est « une source de vie » pour des millions de personnes vivant de la pêche, de l’agriculture, du commerce et du transport. « Nous tournons une nouvelle page. Le lancement de ce projet, ce n’est pas seulement le dragage, c’est aussi l’ouverture d’opportunités pour une reprise économique durable », a-t-il affirmé.

Mini-Sommet Trump–Afrique à Washington

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Du 9 au 11 juillet, cinq chefs d’État africains sont attendus à Washington pour un sommet restreint avec Donald Trump, axé sur l’économie et la sécurité. Cette initiative intervient alors que 25 pays africains, dont plusieurs représentés, sont menacés d’interdiction d’entrée aux États-Unis.

Alors que les États-Unis multiplient les initiatives pour renforcer leur présence économique sur le continent, l’administration Trump organise du 9 au 11 juillet un mini-sommet à Washington avec cinq chefs d’État africains, sur fond de menaces de restrictions d’entrée visant une large partie du continent.

Selon Africa Intelligence et FrontPage Africa, les présidents Joseph Boakai (Libéria), Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Mohamed Ould Cheikh el Ghazouani (Mauritanie), Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon) et Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau) prendront part à cette réunion de haut niveau. Elle portera sur la coopération économique, la diplomatie commerciale et les enjeux sécuritaires, dans un format resserré qui tranche avec les grands sommets multilatéraux habituels.

Ce mini-sommet intervient quelques jours seulement après le 17ᵉ Sommet États-Unis–Afrique des affaires, tenu à Luanda, où plus de 2,5 milliards de dollars d’accords ont été conclus entre partenaires africains et américains. Pour Washington, il s’agit de donner une suite ciblée à cette dynamique, en misant sur des partenariats fondés sur l’investissement et la réciprocité, selon un communiqué du Département d’État américain.

Mais cette volonté d’approfondir les relations économiques contraste avec une autre réalité : selon des documents internes révélés par Reuters et le Washington Post, les États-Unis envisagent d’interdire l’entrée sur leur territoire à 25 pays africains, invoquant des problèmes de fiabilité des documents d’identité, de fraudes administratives ou encore des dépassements de visa. Le Sénégal, la Mauritanie, le Gabon et le Libéria — dont les dirigeants sont attendus à Washington — figurent sur cette liste transmise aux diplomates africains le 14 juin dernier.

Ces menaces de restriction, présentées comme des mesures de sécurité nationale, jettent une ombre sur la stratégie africaine de l’administration Trump, fondée officiellement sur une coopération économique « gagnant-gagnant ». En juin, une première vague d’interdictions avait déjà touché une douzaine de pays, dont le Tchad et la République du Congo.

En recevant cinq chefs d’État à Washington, l’administration américaine tente d’installer un dialogue à haut niveau avec certains partenaires jugés stratégiques, notamment sur les questions de minéraux critiques, de sécurité maritime dans le golfe de Guinée et de lutte contre le crime organisé.

Reste à savoir si ce mini-sommet permettra d’aplanir les tensions provoquées par les annonces de restrictions migratoires, alors même que les États-Unis affirment vouloir bâtir une nouvelle ère de coopération économique avec l’Afrique.

Apanews

Tchad : Combien gagnent les autorités administratives provinciales ?

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Un décret signé ce 2 juillet 2025 fixe les rémunérations mensuelles des autorités administratives, notamment les Secrétaires généraux des provinces, les préfets, les Secrétaires généraux des départements et les sous-préfets.

Selon ce décret les Secrétaires généraux des provinces perçoivent un salaire mensuel forfaitaire brut de 400 000 FCFA, accompagné d’une indemnité de responsabilité de 200 000 FCFA.

Tandis que, les préfets bénéficient d’un salaire brut mensuel de 350 000 FCFA et d’une indemnité de responsabilité de 150 000 FCFA.

Par contre, les Secrétaires généraux des départements touchent un salaire brut mensuel de 250 000 FCFA, avec une indemnité de 150 000 FCFA.

Les sous-préfets, quant à eux, reçoivent un salaire brut mensuel de 200 000 FCFA, assorti d’une indemnité de responsabilité de 125 000 FCFA.

Par ailleurs, plusieurs décrets publiés ce mercredi ont procédé à des nominations à des postes de commandement administratif sur l’ensemble du territoire national.

Médias : HAMA-UNICEF lancent le prix en journalisme pour l’enfance édition 2025  

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Le président du comité d’organisation M. Laoro Gondjé, par ailleurs conseiller à la Haute Autorité des Médias et l’Audiovisuel (HAMA) a lancé à travers un point de presse, ce mercredi, 2 juillet 2025, à la Maison de la presse du Tchad, la 5ème édition du concours « Champion/Championne du traitement de l’information sur l’enfance 2025 ».

Ce concours s’inscrit dans le cadre de partenariat entre la Haute Autorité de Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). Il vise à encourager les médias d’accorder davantage les questions relatives liées aux droits et à la protection de l’enfant.

Les candidatures sont ouvertes pour l’édition 2025 du prix en journalisme pour l’enfance et le dépôt des candidatures se déroulera du 02 juillet au 30 octobre 2025.

Le président du comité d’organisation M Laoro Gondjé, a expliqué que ce concours est ouvert aux journalistes des deux sexes, détenteurs d’une Carte d’Identité de Journaliste Professionnel (CIJP) en cours de validité, avant de préciser qu’un seul genre rédactionnel, le reportage est retenu.

D’après lui, les productions peuvent être rédigées en deux langues, soit en arabe ou en français et s’inscrivent dans l’une des quatre catégories. « La radio, un reportage audio d’une durée de 1 à 3 minutes. Pour la Télévision, un reportage vidéo de 1 à 4 minutes. La presse écrite, un article de 3 000 à 4 500 signes. Enfin, pour les journaux en ligne, un article de 3 000 à 4 500 signes », a-t-il détaillé.

Selon Laoro Gondjé, les œuvres doivent être soumises sous les formats ci-après. Pour les productions audiovisuelles, une copie numérique de bonne qualité sur une clé USB. Tandis que pour la presse écrite ou en ligne, une version imprimée en couleur de l’article est exigée.

Pour le dossier de candidature, le président du comité d’organisation rappelle qu’il doit contenir une fiche d’inscription téléchargeable sur le site de la HAMA, d’une copie de la CIJP. D’une attestation du responsable du média employeur du candidat ou de la candidate et l’œuvre présentée sous le format requis selon la catégorie choisie.

M. Laoro Gondjé a annoncé que les dossiers doivent être déposés sous pli fermé au secrétariat général de la HAMA, portant la mention « Concours en journalisme Champion/Championne du traitement de l’information sur l’enfance 2025 », au plus tard le 30 octobre 2025 à 12 heures 30 minutes, la remise des prix aux lauréats est prévue pour le 15 novembre prochain.

Il invite par ailleurs, tous les journalistes professionnels, exerçant à N’Djaména ou en provinces, à participer massivement à cette compétition.

Société : Un général accusé d’occupation illégale d’un terrain de 1 000 mètres à Syaba

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Lors d’un point de presse tenu ce mardi 1er juillet 2025, M. Abanga Mahamat, collaborateur de Maître Guy Béram, a dénoncé l’occupation illégale d’un terrain situé au quartier Syaba, dans le 1er arrondissement de N’Djaména, par un général de la gendarmerie.

Selon lui, ce terrain de 1 000 m² est au cœur d’un litige opposant M. Saleh Hassan et M. Hassan Hamdan à M. Abdramane Mahamat, ancien boulama du quartier, qui aurait vendu illégalement ce terrain à un groupe de personnes influentes.

M. Abanga Mahamat a rappelé que la justice avait tranché en faveur de M. Saleh Hassan et M. Hassan Hamdan, les déclarant légitimes propriétaires du terrain. « Non satisfaits du jugement, les parties adverses ont interjeté appel, mais la Cour d’appel de N’Djaména a confirmé la décision rendue en 2017 par le tribunal d’instance. Plusieurs convocations ont été envoyées à la mairie du 1er arrondissement pour trouver une solution amiable, en vain », a-t-il expliqué.

D’après lui, l’acte du général Mahamat Fadoul constitue un cas de rébellion avec circonstances aggravantes, passible de sanctions conformément à l’article 129 du Code pénal.

« Il est inacceptable qu’un général, censé faire respecter la loi, agisse ainsi. Une correspondance a été adressée au ministre de la Justice et des Droits de l’Homme afin de solliciter son intervention », a conclu M. Abanga Mahamat.

Tchad : African Parks présente ses expériences dans la gestion des aires protégées

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L’organisation non gouvernementale African Parks Tchad a organisé, ce mardi 1er juillet 2025, un déjeuner de presse à son siège situé au quartier Hillé-Leclerc, dans la commune du 4e arrondissement de N’Djaména.

L’objectif était de créer un cadre d’échanges avec les journalistes.
Présente au Tchad depuis plus de 20 ans, African Parks est engagée dans la gestion des aires protégées, notamment les parcs de Zakouma, de Siniaka Minia, la Réserve naturelle et culturelle de l’Ennedi, ainsi que le paysage Aouk-Kéita.

Elle agit sur la base de partenariats de gestion à long terme conclus avec le gouvernement, mobilise des financements et assure une mise en œuvre efficace sur le terrain.

Au cours de cette rencontre, le Directeur pays d’African Parks au Tchad, M. Siam Ahmat Brahim, et ses collaborateurs ont répondu aux questions des journalistes sur les défis, les perspectives et les conflits communautaires dans les zones d’intervention.

Ils ont également présenté le bilan des activités réalisées.

M. Siam Ahmat Brahim a déclaré que la protection de l’environnement n’est pas uniquement l’affaire des gestionnaires de parcs, mais un chantier collectif impliquant les communautés riveraines, les autorités, le secteur privé et surtout les médias.

Les journalistes ont ensuite bénéficié d’une visite guidée de la base logistique d’African Parks pour découvrir son fonctionnement administratif et logistique.

Soudan : 11 morts dans l’effondrement d’une mine

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Un drame minier survenu dans l’État de la mer Rouge, au nord-est du Soudan, a fait 11 morts, ont rapporté lundi les médias locaux.

Selon le Sudan Tribune, l’effondrement s’est produit dimanche sur le site minier de Kersh al-Feel, dans la région de Houeid (nord-est du Soudan), entraînant un lourd bilan humain : 11 morts dénombrés.

Dans un communiqué parvenu à APA, la Société publique des ressources minérales a confirmé l’accident et annoncé l’ouverture d’une enquête afin d’en déterminer les causes et renforcer la surveillance des activités minières.

La mine concernée avait déjà été fermée auparavant pour non-respect des normes de sécurité, précise la même source.

Le secteur minier informel du Soudan est régulièrement confronté à l’absence de réglementation stricte, exposant les mineurs à des conditions de travail particulièrement dangereuses.

Malgré ces défis, le pays – en proie à une grave instabilité depuis 2023 – compte plus d’un million de mineurs artisanaux, souvent contraints d’utiliser des outils rudimentaires dans des exploitations à haut risque.

L’exploitation minière traditionnelle représente toutefois près de 80 % de la production aurifère totale du Soudan.

En 2024, le pays s’est hissé parmi les principaux producteurs d’or du continent, avec environ 64 tonnes extraites.

Apanews

Tchad : 35 personnes condamnées à 25 ans de prison pour atteinte à l’ordre constitutionnel

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La Cour criminelle siégeant dans le ressort territorial de la Cour d’appel de Moundou, chef-lieu de la province du Logone Occidental, a condamné, le 24 juin dernier, 35 membres du Mouvement Révolutionnaire pour la Paix Totale au Tchad (MRPTT) à 25 ans de prison ferme.

Trois autres personnes ont été déclarées non coupables et libérées, selon un communiqué du Médiateur de la République.

D’après le Directeur de la communication, M. Abdoulaye Vagntou, ces personnes avaient été interpellées le 15 mai 2023 par les forces de défense et de sécurité à la frontière entre le Tchad et la République centrafricaine.

Elles étaient poursuivies pour atteinte à l’ordre constitutionnel, suite à des revendications d’appartenance à un groupe armé.

Une information judiciaire avait été ouverte par le parquet d’instance de Moundou, et le dossier confié à un juge d’instruction.

Dans le cadre de la politique d’apaisement et de réconciliation nationale, le Médiateur de la République avait instruit ses services pour un suivi rigoureux du dossier afin d’éviter toute lenteur judiciaire et de garantir les droits des inculpés, a précisé M. Abdoulaye Vagntou.

Il a ajouté que des échanges avaient eu lieu avec les personnes poursuivies, et que le Ministre de la Justice ainsi que les autorités locales avaient été saisis.

« Les recours judiciaires n’étant pas encore épuisés, le Médiateur de la République informe qu’en cas de décision définitive, il envisage de solliciter la grâce présidentielle pour les condamnés, dans l’esprit de la politique de main tendue prônée par le Président de la République, Mahamat Idriss Déby Itno », a conclu le directeur de la communication, porte-parole de la Médiature, M. Abdoulaye Vagntou.

Transport : le Tchad plaide pour une connectivité ferroviaire régionale renforcée

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Dans le cadre de sa participation au Forum Mondial sur la Connectivité des Transports, qui se tient à Istanbul du 27 au 29 juin 2025, la Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale, FATIMA GOUKOUNI WEDDEYE, a animé un panel de haut niveau en compagnie de quatre autres personnalités, autour du thème central : « le rôle des chemins de fer dans le renforcement de la résilience de la chaîne d’approvisionnement ».

Ce panel, auquel était présent l’Ambassadeur du Tchad en Türkiye, M. ADAM DANGAI NOKOUR GUET, avait pour objectif d’explorer des solutions concrètes visant à améliorer la logistique mondiale à travers le développement des infrastructures ferroviaires, tout en tenant compte des enjeux environnementaux et géopolitiques contemporains.

Prenant la parole au nom du Tchad, pays enclavé au cœur de l’Afrique, la Ministre a partagé une vision lucide, ambitieuse et résolument orientée vers l’action.

Interrogée sur les défis de la connectivité ferroviaire au Tchad, elle a reconnu les obstacles majeurs, tels que l’insuffisance des infrastructures, le manque de financements et les contraintes géographiques. En réponse, elle a mis en avant la stratégie gouvernementale, articulée autour de :
la mobilisation de partenariats public-privé ;
la recherche de financements multilatéraux ;
et la mise en œuvre de plans de modernisation intégrant des technologies innovantes.

Concernant les enjeux climatiques, elle a souligné l’engagement du Tchad à faire du rail un levier de développement durable, en intégrant des normes écologiques dès la conception des projets ferroviaires, et en promouvant le rail comme une alternative propre face au transport routier, plus polluant et vulnérable aux aléas climatiques.

La Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale a également insisté sur l’importance des réformes structurelles en cours, notamment l’orientation vers une gestion moderne et transparente du secteur, le renforcement des compétences humaines et l’établissement de corridors ferroviaires tant nationaux que régionaux.

Sur le plan régional, FATIMA GOUKOUNI WEDDEYE a réaffirmé que la coopération transfrontalière est essentielle pour la résilience du transport ferroviaire. Elle a appelé à un engagement accru de la part des partenaires internationaux, non seulement en termes de financement, mais aussi en ce qui concerne la facilitation des dialogues interétatiques, l’expertise et l’harmonisation des normes.

L’intervention de la Cheffe de la délégation tchadienne, saluée par les participants, a mis en lumière le potentiel stratégique du rail pour désenclaver le Tchad, faciliter la circulation des biens et des personnes, et renforcer l’intégration régionale. Ce fut également l’occasion pour la Ministre d’inviter les partenaires techniques et financiers présents à se positionner sur les projets ferroviaires du Tchad, notamment en vue de la création de corridors logistiques intégrés.

Ce panel a constitué un moment fort du Forum, positionnant le Tchad comme un acteur sérieux, ambitieux et prêt à coopérer dans la transformation des infrastructures de transport en Afrique centrale.

Un rendez-vous est pris pour la session à huis clos des ministres africains le 29 juin, où la Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale prendra à nouveau la parole pour partager la vision du Tchad en matière de connectivité et de coopération régionale.

Le Tchad participe au Forum mondial sur la connectivité des Transports à Istanbul

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La Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale, Madame Fatima GOUKOUNI WEDDEYE, conduit une délégation tchadienne de haut niveau à Istanbul, en République de Türkiye, où se tient, du 27 au 29 juin 2025, le Forum Mondial sur la Connectivité des Transports, placé sous le haut patronage du Chef de l’Etat turc, M. RECEP TAYYIP ERDOĞAN,

Aux côtés de l’Ambassadeur du Tchad en Turquie, M ; ADAM DANGAI NOKOUR GUET, du Directeur Général de l’Autorité de l’Aviation Civile, M. BRAHIM GUIHINI DADI, du Directeur Général Adjoint de l’Office National des Chemins de Fer (ONCF), M. ISMAÏL MAHAMAT AHMAT, de son Conseiller technique en charge des Transports, M. MOUSTAPHA NOUR MAHAMAT, et de son Directeur de Cabinet, M. HASSAN MOUSSA ALI, la Ministre représente dignement le Tchad à cet important rendez-vous mondial.

Cet événement d’envergure, soutenu par la Banque Mondiale, réunit des délégations issues de 70 pays, parmi lesquelles 40 ministres des Transports, des experts internationaux, des acteurs du secteur privé et des institutions financières. Les échanges sont axés autour de quatre thématiques majeures :
L’amélioration de la connectivité physique des transports ;
Le développement durable et la transition verte ;
La coopération régionale et la création de corridors intégrés ;
La promotion de partenariats innovants pour combler les déficits d’investissement dans les infrastructures.

Le programme de la Ministre est particulièrement chargé. Après une rencontre bilatérale avec son homologue turc, M. ABDULKADIR URALOGLU, elle se consacrera à des entretiens avec des investisseurs turcs et des partenaires internationaux intéressés par les projets du Plan National de Développement « Connexion 2030 ».

Par ailleurs, elle animera un panel de haut niveau le 28 juin 2025, centré sur « le rôle des chemins de fer dans le renforcement de la résilience de la chaîne d’approvisionnement ». Son intervention mettra en exergue le potentiel stratégique du rail pour désenclaver le Tchad et faciliter les échanges commerciaux dans la région. Ce panel constituera une occasion précieuse de solliciter le soutien des partenaires présents pour les projets ferroviaires tchadiens, notamment la création de corridors logistiques intégrés.

La Ministre participera également, le 29 juin 2025, à une session ministérielle à huis clos dédiée à l’Afrique, un cadre privilégié pour renforcer les échanges entre la Türkiye et les pays africains. Cette table ronde vise à promouvoir le dialogue Sud-Sud, à encourager les synergies régionales et à identifier de nouvelles opportunités de collaboration concrète dans le secteur des transports.

En ouvrant les travaux, le Président RECEP TAYYIP ERDOĞAN a exprimé son souhait de voir surgir, à travers ce Forum, des solutions novatrices et durables, visant à favoriser la coopération transfrontalière, la numérisation du secteur, des investissements significatifs en infrastructures et l’harmonisation des procédures de transit.

« Ce Forum doit être plus qu’une simple rencontre internationale ; il représente une vitrine de la vision et du leadership de la Türkiye au service du monde », a-t-il souligné.

La participation du Ministère des Transports, de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale à cet événement illustre l’engagement des plus hautes autorités du Tchad en faveur d’une politique de transport ambitieuse, intégrée, durable et ouverte à des partenariats stratégiques, visant à mieux connecter le Tchad au reste du monde.