M.O., boutiquier dans un quartier de la capitale, N’Djaména, est convoqué, ce lundi 14 juillet 2025, à la coordination de la Police judiciaire par un M.H.I., chauffeur travaillant pour une ONG. Il est poursuivi pour adultère.
Dans le cadre de son service, le plaignant se déplace régulièrement pour des missions d’une à deux semaines. Profitant de ces absences, Mme F. aurait entretenu une relation intime avec ce boutiquier.
A la coordination de la Police judiciaire, où l’affaire a été portée, M.O. n’a pas nié les faits. Il affirme que la relation est née à la suite d’une dette non remboursée par la dame, et qu’il aurait cédé à ses insistances répétées.
Les voisins, intrigués par la fréquence des visites du boutiquier chez Mme F., alertent le mari.
Soupçonneux, I’époux met en place une stratégie. Il simule un départ en mission, en quittant le domicile comme à son habitude.
Cependant, il revient discrètement à l’heure présumée du rendez-vous.
Ce jour-là, il surprend sa femme et le boutiquier. Une bagarre éclate. Mais grace à l’intervention rapide des voisins, un drame est évité.
Les protagonistes tentent d’abord de régler l’affaire à l’amiable, sous l’égide du chef de carré, mais sans succès. M.H.I. décide alors de porter l’affaire devant les officiers de la PJ.
Le mari cocufié réclame un dédommagement de la part du boutiquier et exige 20 millions Fcfa pour les préjudices qu’il estime avoir subis. L’affaire est renvoyée au 17 juillet 2025, pour une autre tentative de conciliation.
Le Progrès