20 étudiants tchadiens au Venezuela réclament le paiement de leurs bourses d’études et le remboursement des frais de leurs billets d’avion aller-retour.
Tandis que le pays d’accueil prendra en charge les logements et des frais d’universités. Ces étudiants sont à Caracas depuis septembre 2022 pour diverses formations, suite à la bourse d’étude octroyé par la République Bolivarienne du Venezuela en 2019.
Un arrêté du ministre de l’Enseignement supérieur, docteur Tom Erdimi signé le 21 juin 2023, a officialisé l’octroi de ces bourses. Dans son article 2, l’arrêté précise que si la bourse versée par le Gouvernement de la République Bolivienne du Venezuela est inférieure du taux de la bourse nationale, les intéressés peuvent prétendre à un complément de la part de l’État tchadien sur présentation d’un bulletin de paie délivré par le pays donateur de la bourse.
Ils informent qu’avant leur voyage, la directrice des bourses les a fait comprendre qu’une fois arrivé au Venezuela, l’État remboursera leurs dépenses, notamment les billets d’avion, ainsi celle de la bourse complémentaire. Mais rien n’a été soldé jusqu’à ce jour.
Tout en lançant un cri de détresse au gouvernement. Ces étudiants renseignent que le Venezuela est un pays où la vie est extrêmement chère pour un étudiant de se prendre sa charge.
Un pays où les sanctions des États-Unis d’Amérique d’où une personne peut dépenser plus de 100.000 francs CFA juste pour prendre deux ou trois cahiers et un sac de riz.
Car, les monnaies courantes sont le Dollar et le Bolivar , et il n’y a pas un système de transfert d’argent entre ces deux pays et les pays africains. « Nous sommes contraints de contourner par le Liban pour recevoir le peu que nos parents envoient pour qu’on puisse satisfaire certains besoins quotidiens. À mainte reprise, on a écrit des lettres pour que notre situation, soit décantée, mais rien n’a été fait » lâche, les étudiants.
» Ne méritons pas aussi être mieux traité par notre pays surtout que nous sommes la première promotion des étudiants tchadiens au Venezuela ? Car, on sait que le pays peut mieux faire pour qu’on puisse hisser le nom du Tchad au sommet le plus haut possible dans le domaine du savoir. Parce que nous n’avons rien à subvenir à nos besoins quotidiens et académiques », s’interroge-t-il.
