R.T, un instituteur n’djaménois marié et père de deux enfants, à failli en finir avec son neveu qu’il accuse d’avoir enceinter sa femme.
N’eût été l’intervention des membres du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques (CSAI), l’affaire allait très mal finir.
En effet, R.T. héberge chez lui, depuis 2020, son neveu H.R, la vingtaine, étudiant dans une université de N’Djaména. L’instituteur vit seul dans son lieu d’affectation, vers le nord du pays. Il ne rentre que pendant les grandes vacances, parfois durant les congés de fin d’année ou de pâques, pour rendre visite à sa famille.
Ne pouvant laisser sa femme seule avec les enfants, il fait venir son neveu H.R., pour qu’il vive avec sa famille, à N’Djaména. Il s’est senti rassuré depuis que ce jeune homme se trouve chez lui.
Pourtant, la femme de R.T. et son neveu, H.R., ont commencé à entretenir des relations intimes jusqu’à ce qu’une grosse s’ensuive.
De retour à N’Djaména, l’instituteur constate la
grossesse de sa femme. Il demande des explications, mais cette dernière affirme qu’il est l’auteur de cette grossesse.
R.T. appelle son neveu, mais celui-ci répond que si sa femme est enceinte, la grossesse ne peut que lui appartenir.
Trouvant les réponses des deux floues, le lendemain, l’instituteur décide de porter l’affaire devant le Conseil Supérieur des Affaires Islamiques.
Après des explications de part et d’autre, les soupçons sont tournés vers le neveu. Il est accusé d’être l’auteur de cette grossesse. S’il ne le reconnaît pas, il doit jurer sur le Coran pour se disculper.
Le jeune étudiant reconnait devant l’assistance qu’il ne peut pas jurer. Du coup, il est reconnu coupable d’adultère avec la femme de son oncle.
Devant les notables du CSAI, le mari décide de répudier sa femme. Il annonce qu’il assurera la garde de ses enfants.
Le Progrès
