Le jeune Barthélemy Dingao, surnommé « Le cordonnier des temps modernes», ou le «Le Cordonnier sapeur ».
Chaque jour, il porte avec joie sa veste complète avec une cravate au cou, une paire de lunettes plaqué sur les nez, chaussures bien cirées et démarre sa journée de travail dans les rues de la capitale N’Djaména.
Il arpente les rues, les alimentations, bars et autres lieux publics pour cirer et coudre les chaussures défectueuses des clients, en transportant ses outils de travail sous l’aisselle et propose ses services aux clients qui le désirent.
Barthélemy ne passera jamais inaperçu vu son accoutrement dans les rues d’un cordonnier bien sapé.
Elève qui passe en classe de Terminale A.
Il profite de son temps libre, pendant les vacances pour pratiquer sa vocation de cordonnerie ambulant qui lui permet entre autres, de payer son loyer, de s’inscrire à l’école et s’en procurer ses fournitures scolaires.
Ce n’est pas tout, Barthélemy Dingao, prend en charge aussi sa veuve mère, ceux de ses petits frères et sœurs restés au village.
Par c’est qu’il est orphelin de père et l’aîné d’une fratrie de cinq enfants, dont deux filles.
Malgré les moqueries de ses amis, parents et connaissances. Avec son métier, il arrive à subvenir à ses besoins et s’en prend en charge.
Il reconnait que, la cordonnerie lui rapporte beaucoup, il économise une partie de son argent en achetant deux chèvres pour les envoyer au village dans l’optique de multiplier dans les années à venir pour rentabiliser son investissement.
«Ceux qui fabriquent de chaussures et les cordonniers sont deux catégories de personnes que Dieu a créées pour rendre beaux les autres. Mais il y a des gens qui nous négligent comme si nous les cordonniers sommes des personnes sans compétences, venues de nulle part. Mais moi, arrivé à ce stade, les gens me respectent par rapport a mon comportement, à mes expressions et à ma compétence», observe, Barthélemy Dingao.
Il poursuit que «Comme je suis orphelin de père, j’ai joue le rôle du père, de la mère et du grand frère parce que je me prends en charge, moi-même».
« Le Cordonnier sapeur », Barthélemy Dingao ambition s’est lancé dans la fabrication de sa marque de chaussures et en même temps poursuivre ses études supérieures.
Son grand rêve est d’installer une petite industrie de fabrication des chaussures au Tchad.