Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a organisé ce lundi,12 décembre 2022, un atelier de renforcement des capacités des prestataires des centres intégrés de services multisectoriels (CISM), à l’hôtel de l’Amitié ex Ledger Plazza, sur le thème « La gestion individuelle des cas des violences basées sur le genre et la prise en charge psychosociale ».
La représentante adjointe de l’UNFPA Mme Alise Kadam a annoncé qu’au Tchad, la violence basée sur le genre est l’un des plus grands défis de protection auxquels les individus, les familles et les communautés sont souvent confrontés, avec beaucoup plus de risque pour les femmes et les filles que les hommes, de subir les violences sexuelles et domestiques.
D’après Mme Alice Kakam, le CISM ou « Guichet Unique de prise en charge des survivant (es) de VBG » est un dispositif de mise en commun de services de qualité visant à optimiser une approche multisectorielle de prise en charge médicale, psychosociale, juridique/judiciaire et de rèinsertion socio-économique, à un même endroit physique, afin de garantir la qualité de service et la cohérence dans l’application des principes directeurs de la contidentialité, de la sécurité, de la sûreté, du respect et de la non-discrimination. Ouvrant l’atelier, le directeur général adjoint du ministère du Genre, de la femme et de la solidarité nationale M. Asbakreo Fittouin observe que les violences basées sur le genre sont récurrentes dans nos provinces, c’est pour cela qu’un soutien technique et financier à été apporté par les partenaires techniques et financiers du Tchad notamment, l’UNFPA et l’UNICEF.
Selon lui, les enquêtes menées au Tchad montrent que les cas de VBG et de mariage précoce sont encore praticables et cet atelier outillera de plus tous les acteurs impliqués dans ce combat et lutte contre les violences basées sur le genre au Tchad.
