La Cellule Syndicale des Agents de la TchadElec (CSATE) a organisé ce samedi, 15 novembre 2025, une assemblée générale à la Bourse de travail. Ils revendiquent l’amélioration des conditions de vie et de travail.

Cette assemblée générale des agents vise à réclamer la régularisation immédiate des avantages suspendus et leur paiement complet, le paiement immédiat de la scolarité, la prise en charge des contraintes financières des agents lors de toute décision affectant leurs revenus, une meilleure communication et consultation entre la direction et la cellule syndicale avant toute décision portant sur les conditions de travail ou les avantages des agents. La mise en place d’un mécanisme transparent de suivi des dettes et des remboursements pour éviter toute injustice.

En en outre, ils exigent également, l’emploi à tous par concrétisation avec un arrêté du ministère de tutelle. Renforcement de la solidarité entre les agents d’où la sensibilisation continuelle auprès des agents à rejoindre la lutte, défendre les acquis et faire entendre leurs préoccupations auprès de la Direction et de sa hiérarchie, le président du conseil d’administration (PCA) et du ministère de tutelle.

Le secrétaire général du bureau syndical, par ailleurs, chef de département de l’énergie M. Abakar Djidda Mahamat Kouta  a souligné que les objectifs futurs à réclamer par les agents de la TchadElec est de s’atteler à la résolution des difficultés liées à la caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) que vivent les agents et ex agents, continuer à défendre avec fermée les droits des agents, afin d’obtenir des conditions de travail plus justes et équitables. Renforcer la transparence dans la gestion des avantages et des ressources de l’entreprise, et surtout, assurer une sécurité financière et sociale pour tous les agents. « Cependant, nous faisons face à plusieurs défis majeurs. La précarité et le stress permanent, les doutes qui pèsent sur l’avenir, les dettes accumulées par beaucoup des agents », a-t-il relevé.

M. Abakar Djidda Mahamat Kouta  a rappelé que les agents de la défunte société nationale d’électricité (SNE) survient, et certain même vivote, car une majorité d’entre eux doivent rembourser des emprunts bancaires.

« Ces prêts sont prélevés directement sur le salaire net ayant subi un abattage des primes et indemnités salariaux tels que les permanences, astreintes, paniers ou heures supplémentaires. Un tiers du salaire est déjà retenu par les banques pour remboursement, et la direction a suspendu, sans préavis ni discussion, une partie équivalente de ces avantages. Certains de nos agents se trouvent ainsi en découvert dès le début du mois, c’est pourquoi, ils se retrouvent dans une situation intenable et injuste », a dénoncé M. Abakar Djidda Mahamat Kouta.

Salahadine Mahamat Hassan

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