Après un mois de grève lancée par le Syndicat des enseignants du Tchad section de N’Djaména, les enseignants ont repris ce mardi 4 novembre 2025, le chemin de salles de classes suite à la suspension de la grève pour une durée d’une semaine pour la signature du décret 477 portant statut particulier des agents du système éducatif.
De lycée Moderne de Guinebor en passant par le lycée de Djougoulier, du lycée Brahim Mahamat Itno, lycée technique commercial et général de la paix. Au lycée Félix Eboué, du lycée technique commercial et au lycée de Walia ainsi que celui du Gassi, la reprise des cours est timide.
Dans plusieurs établissements visités, les cours et les salles de classes sont en grande partie vides.
L’on note seulement la présence des élèves en classes des examens, notamment, celui de terminales. Le plus grand nombre d’élève rencontrés en classe ne dépassant pas plus de 15 élèves par classes.
Devant les différentes administrations les enseignants se regroupent en petit nombre pour entamer des discussions et les inscriptions se poursuivent dans certains établissements scolaires.
«Nous sommes venus voire l’ambiance si les élèves sont présents, mais à ma grande surprise les cours sont vides», s’interroge, un enseignant rencontré dans un établissement.
Aux lycées Félix Eboué et Technique commercial, les élèves sont sous l’ombre et d’autres devant leurs classes en attendant l’arrivée de leurs professeurs.
Le Censeur du second cycle du lycée moderne de Guinebor M. Abdel Nassir Mahamat Doutoum renseigne que la reprise est effective, la plupart des enseignants sont déjà en place. «Beaucoup d’élèves ne sont pas au courant de la reprise même. On a demandé aux élevés présents, d’informer les autres demain, après-demain, elle sera effective.
«Nous sommes tellement en retard par rapport à nos amis qui sont dans les établissements privés. Nous souhaitons que le gouvernement puisse répondre aux revendications des enseignants et les cours reprendront normalement », lance, l’élève Latifa Seid Ibet en classe de terminale « D » au lycée moderne de Guinébor.
Salahadine Mahamat Hassan

