Dans plusieurs provinces du Tchad, les populations continuent à consommer de l’eau non potable, issue des marigots ou du fleuve. Cette situation favorise le retour du choléra, une maladie pourtant évitable grâce à de simples mesures d’hygiène avec la consommation de l’eau potable.

À l’approche de la saison sèche, l’accès à l’eau potable devient un problème crucial dans plusieurs localités du pays.

Cette insuffisance s’explique par le manque criant de forages ou de points d’eau aménagés. Les habitants sont alors contraints de se rabattre sur les marigots et les rivières, souvent contaminés par des bactéries responsables de la transmission du choléra.

Pour se protéger contre le choléra, les autorités sanitaires rappellent que la consommation d’eau non bouillie reste la principale cause de propagation de la maladie.

Pour les habitants des villages où l’accès à l’eau potable reste un luxe, un geste simple et efficace est recommandé : il suffit de faire bouillir l’eau, la laisser refroidir, puis la filtrer à l’aide d’un tissu propre avant de la consommer.

En milieu urbain, où l’eau du robinet n’est pas toujours fiable, les consommateurs sont invités à y ajouter quelques gouttes d’eau de Javel avant de la boire. « Ces gestes simples permettent de réduire le risque d’infection », conseillent les autorités sanitaires.

Le choléra demeure un défi majeur de santé publique au Tchad. En attendant des solutions durables pour garantir l’accès à l’eau potable, la sensibilisation et la prévention restent les meilleures armes pour protéger la population.

Sangnoudji Francine

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