À l’occasion de la Journée mondiale de la paix, célébrée ce dimanche 21 septembre, la Médiature de la République du Tchad a organisé une marche marathon placée sous le thème « Agissons pour un monde pacifique ».
Le cortège est parti du rond-point du Centenaire sis au quartier Moursal pour rallier le stade municipal de Paris-Congo.
Parmi les personnalités présentes figuraient le Médiateur de la République, M. Saleh Kebzabo, le Premier ministre par intérim par ailleurs Ministre d’État, en charge de l’Enseignement supérieur, Dr Tom Erdimi, de la représentante du coordonnateur résident du système des Nations Unies (PNUD) au Tchad, et quelques membres du gouvernement.
Au terme de la marche, un match de football a opposé la société civile aux forces de défense et de sécurité, symbolisant la paix, la fraternité et le dialogue entre institutions et citoyens.
Le Médiateur de la République, l’Ambassadeur Saleh Kebzabo a appelé chaque citoyen à devenir artisan de paix, tout en rappelant les blessures profondes du Tchad, notamment à travers les conflits intercommunautaires, les tensions frontalières, les fractures sociales. Il a souligné l’urgence d’un engagement collectif pour transformer ces cicatrices en ponts de réconciliation.
Saluant la volonté politique du Chef de l’État et les efforts du peuple tchadien, le Médiateur Saleh Kebzabo a affirmé que la paix ne se décrète pas, mais se construit au quotidien, dans les foyers, les villages, les institutions.
Tout en invitant les jeunes à rejeter la haine, les femmes à poursuivre leur rôle de médiatrices, les leaders à prêcher l’unité, et les autorités à incarner la paix.
Selon lui, le Tchad, carrefour stratégique du Sahel et de l’Afrique centrale, a une vocation régionale de devenir un pôle de stabilité et de fraternité.
« Le Tchad mérite la paix. Le Tchad choisit la paix. Et avec la volonté de toutes et de tous, le Tchad construira la paix », a-t-il plaidé.
Le Premier ministre par intérim, Dr Tom Erdimi, a rappelé que la paix n’est ni un luxe ni une option, elle est une condition essentielle à la survie du Tchad, à son développement et à la dignité des générations futures.
Face aux cicatrices des conflits passés, docteur Tom Erdimi appelle à une rupture définitive avec la violence et la division.
Pour docteur Tom Erdimi la paix ne se décrète pas, elle se construit dans chaque sphère de la vie, notamment dans les quartiers, villages, écoles, lieux de culte, administrations, foyers, tout en interpellant chaque segment de la société à refuser la haine, rejeter la manipulation et devenir bâtisseurs d’avenir.
Dr Tom Erdimi a souligné que le gouvernement s’engage à amplifier les efforts pour la cohésion nationale, l’unité et la sécurité.
Il exhorte chaque citoyen à prendre sa part de responsabilité, car, ajoute-t-il, « la paix est l’affaire de tous ».
Ali Moussa Alkorbawi