Le Procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance de N’Djaména M. Moussa Abdelkerim Saleh a fait ce lundi, 17 novembre 2025, au parquet un point de presse pour donner des éclaircissements de la procédure judiciaire suite au décès du jeune Mahamat Zène Adoum et attire l’attention de populations aux toutes spéculations, fausses informations et interprétations diverses sur les réseaux sociaux, créant confusion et inquiétude.
«Nous portons à la connaissance du public que le présumé auteur DADI CHEGUÉ CHERIF a bel et bien été interpellé et présenté au parquet d’instance de N’Djaména et entendu au bureau du Procureur en présence du conseil de la partie civil. Plus encore, une information judiciaire est ouverte pour une enquête judiciaire approfondie, dans le respect des textes en vigueur au Tchad. Le juge instructeur a placé sous mandat de dépôt le présumé auteur DADI CHEGUE CHERIF en date du 27 Octobre 2025 », a-t-il rappelé. Tout en ajoutant que certaines allégations laissent entendre que la justice ne serait pas rendue ou que l’auteur présumé resterait impuni. «Ces affirmations sont totalement inexactes » a-t-il précisé.
M. Moussa Abdelkerim Saleh tient à rappeler que la justice est saisie et agit avec responsabilité, indépendance et impartialité. Toutes les garanties judiciaires sont réunies pour faire la lumière sur cette affaire et situer les responsabilités. «Aucune pression sociale, médiatique ou politique ne viendra altérer ce processus », confie-t-il.
Pour le Procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance de N’Djaména, M. Moussa Abdelkerim Saleh, certains parlent de tentative de règlement entre les familles. Selon lui, le Parquet tient à souligner que tout règlement d’ordre civil ou coutumier entre les parties ne saurait éteindre l’action publique engagée pour des faits de nature criminelle. La procédure pénale suit son cours normal devant le juge d’instruction. « Le Parquet invite la population à faire preuve de retenue, à évite la propagation d’informations non vérifiées, et à se fier uniquement aux sources officielles. La douleur d’une famille ne doit pas être instrumentalisée », invite-t-il. Tout en réitérant son engagement à assurer une justice équitable, humaine et transparente, fidèle à l’état de droit et à la dignité de toutes les parties.
MSK. Lawandji

