Le cas de choléra se multiplie dans les provinces du Tchad, alors que la consommation des aliments exposés à la poussière bat son plein au sein de la population tchadienne. Elle consomme ces aliments sans une inquiétude, ou ignorant le risque de contamination et la propagation des maladies liées au non respect d’hygiène alimentaire.

En effet, les aliments vendus à l’aire libre, ou exposés à la poussière et aux mouches, notamment, aux marchés, rues, ainsi qu’aux établissements constituent une menace quotidienne aux consommateurs.

Surtout, dans les rues animées de N’Djaména, l’on constate des étals abondent de beignet fumant, de criquets, de patates grillées, de pastèques et des grillades appétissantes exposés à l’air libre. Mais derrière cette apparente abondante se cache un risque sanitaire majeur, la poussière soulevée par le vent, les motos et les voitures, couplée aux mouches qui se posent en permanence sur les aliments non couverts, représentent un terrain idéal pour la propagation d’épidémie de choléra.

«La bactérie, responsable du choléra se transmet facilement lorsqu’un aliment est contaminé par des  articules de poussières ou des insectes. Je conseille à la population de se protéger et combattre cette maladie mortelle par un simple geste, en consommant des aliments bien cuits et couverts », a conseillé le médecin Nodjihidi Marcus.

Pour se protéger et lutter contre le choléra, les responsables en charge de la santé appellent la population à ne pas acheter ni consommer des aliments exposés à la poussière ou aux mouches. Par ailleurs, ils encouragent les vendeurs à couvrir leurs marchandises. «Dans un pays où le choléra continue de faire des victimes, ce simple geste pourrait sauver des vies », a-t-il insisté.

Sangnoudji Francine

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