Le choléra continue d’emporter des vies au Tchad, dû au manque de précautions sanitaires et l’ignorance de règles élémentaires d’hygiène qui favorisent la propagation de cette maladie.

L’épidémie de choléra poursuit sa progression dans certaines provinces du Tchad. Un ressent cas détecté dans la province de Barh-El-Gazal, causant ainsi la mort de centaines de personnes chaque année. Une grande partie de cette perte en vies humaines résulte d’un manque de prévention, d’insuffisantes communications liées sur les habitudes alimentaires.

En effet, le choléra se transmet principalement par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés et que la cuisson complète élimine efficacement les agents pathogènes. «Un aliment bien cuit, bien conservé et bien couvert est un aliment qui protège », insiste un agent de santé.

Pour freiner la propagation du choléra au Tchad, les autorités sanitaires appellent à une mobilisation immédiate. « La consommation des aliments cuits à point, couvrir les repas et se laver régulièrement les mains avant de manger peuvent éviter la contamination des maladies.», conseille un autre agent de santé. Tout en ajoutant que ces gestes simples sauvent des vies humaines, car, beaucoup de citoyens ignorent que la consommation de viandes et poissons mal cuits est l’un des principaux moteurs de transmission de la maladie. Un autre corps soignant au centre de santé d’Amtoukouigne sensibilise que la prévention alimentaire reste une barrière sûre, accessible et la moins couteuse pour protéger les familles tchadiennes.

Sangnoudji Francine

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