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    Accueil » Actualité » Société : L’arachide fraîche vendue dans des conditions insalubres à N’Djaména
    Société

    Société : L’arachide fraîche vendue dans des conditions insalubres à N’Djaména

    Mahamat AdoumBy Mahamat Adoum3 septembre 2025Updated:3 septembre 2025Aucun commentaire2 Mins Read
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    Au marché de Taradona, situé dans la commune du 7ème arrondissement de N’Djaména, l’arachide fraîche est vendue dans des conditions d’insalubrité préoccupante. Les sacs sont entassés à même le sol, dans des flaques d’eau stagnante, au milieu de tas d’ordures dégageant une forte odeur nauséabonde.

    Ce mercredi 3 septembre 2025, à 9 heures 30 minutes, les grossistes, parfois, à pieds nus, trient les graines exposées en plein soleil. Les détaillants, majoritairement des jeunes femmes et hommes, pataugent dans la boue pour s’approvisionner.

    Malgré cette situation, les agents municipaux continuent de prélever une taxe journalière de 100 francs CFA par commerçant comme droit de place.

    L’arachide provient de diverses localités du pays, notamment à Pont Carol, Moundou, Béïnemar et Kélo. Le prix d’un sac varie selon la qualité, oscillant entre 10 000 et 20 000 francs CFA. Celle de Kélo, appelée « Bonbon de Kélo », est particulièrement prisée et s’achète jusqu’à 25 000 francs CFA, le sac.

    Les détaillants revendent le Coro d’arachide fraîche entre 800 et 1 000 francs CFA. « Je viens du marché d’Atrone. Nous nous mettons parfois à trois pour acheter un sac. Lorsqu’on écoule la marchandise, on peut gagner environ 2 000 francs CFA par jour », confie Arlette, une élève en vacances.

    Djidda Mahamat Maïna, grossiste depuis dix ans, déplore l’insalubrité au marché de Tarodona. « À chaque saison de pluie, notre marché est inondé. Nous avons demandé à l’État de nous apporter du sable, mais sans suite », rappelle-t-il.

    Le délégué des commerçants, M. Saad Abdramane Khamis explique que : « Nous achetons directement dans les champs, mais ici, il n’y a pas d’espace de stockage. Et malgré le paiement mensuel de nos droits, la mairie ne fait rien pour entretenir le marché ».

    La vente et la consommation de ces arachides, dans un environnement aussi insalubre, exposent la population à de graves risques sanitaires, surtout en cette période de saison des pluies, alerte un client rencontré sur place.

    Salahadinde Mahamat Hassan et Ouadeuh Gérard

    arachides Insalubre vente
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    Mahamat Adoum

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