Dans le cadre de la célébration de la Semaine Nationale de la Femme Tchadienne (SENAFET) et de la 35ᵉ édition de la Journée Internationale des Femmes (JIF), les femmes du ministère de l’Élevage et de la Production animale ont remis une attestation, accompagnée d’une écharpe, au ministre de l’Élevage et de la Production animale, Professeur Abderrahim Awat Atteïb, ce samedi 8 mars 2025.
Ce geste symbolise leur reconnaissance pour les nombreuses réalisations accomplies par leur chef de département en faveur des femmes.
Elles ont également adressé une motion de remerciements aux plus hautes autorités pour les efforts déployés en faveur de l’émancipation des femmes.
Les femmes du ministère de l’Élevage et de la Production animale ont rappelé les luttes qu’elles ont menées pour l’égalité depuis des années, notamment contre toutes sortes d’inégalités sociales et économiques.
Elles ont souligné que, pour la première fois en 1983, trois d’entre elles ont été nommées agents techniques de l’élevage, et deux autres ont été nommées ingénieures en techniques de l’élevage en 1987.
Selon elles, la révolution féminine au sein du ministère a véritablement commencé en 2021 avec l’arrivée du ministre, M. Abderrahim Awat Atteïb, qui a joué un rôle prépondérant en donnant aux femmes du ministère la place qu’elles méritaient, notamment à travers des nominations à des postes stratégiques.
D’après leurs témoignages, il a nommé, au total, 7 femmes déléguées sur 23, soit 30,43 %, et 11 directrices sur 31, soit 35,48 %, dépassant ainsi le quota qui leur était accordé. Pour honorer davantage les femmes, le Pr. Abderrahim Awat Atteïb a également inclus une femme parmi ses 4 gardes du corps.
En recevant son attestation, le Professeur Abderrahim Awat Atteïb a exprimé sa gratitude envers les femmes de son ministère pour cet acte qu’il a qualifié d’inoubliable.
Il a promis de continuer à œuvrer davantage à leur bénéfice, tout en les encourageant à faire preuve de compétence et de dépassement dans leurs tâches professionnelles.
Tout en rappelant qu’à son arrivée à la tête du ministère, lors de sa première nomination, il s’était limité à 26 % de femmes dans les postes stratégiques, car il ne maîtrisait pas encore le personnel.
Mais par la suite, grâce à un nouveau décret, ce pourcentage est passé à plus de 30 %. « J’ai simplement fait mon travail, il n’y a rien d’exceptionnel », a-t-il soutenu.
« Cette situation m’a beaucoup touché, car ces compétences n’étaient pas exploitées. Par la suite, j’ai nommé l’une à la direction des ressources humaines et l’autre à l’inspection », a-t-il rapporté.
