« Mao, Adoum Moustapha pour la Radio Tchad ». C’est avec cette signature que, le défunt a servi pendant 17 ans les auditeurs de l’ONAMA-Mao, chef-lieu de la province du Kanem, et les Tchadiens de l’intérieur comme de l’extérieur, lors des grandes éditions de journaux de 14 heures à la Radio diffusion Nationale Tchadienne (RNT), puis l’Office National de Radios et Télévision du Tchad (ONRTV) et ensuite, l’ONAMA.
L’un des plus anciens correspondants permanents de la RNT, Adoum Moustapha est décédé, dans la soirée, de ce dimanche 24 octobre 2021, dans la capitale du Kanem, de suite d’une maladie.
Feu Adoum Moustapha a assuré avec tact et professionnalisme la correspondance pendant 17 ans. En dehors de son métier du maître communautaire, le défunt a, également, occupé plusieurs postes, notamment, 2ème vice président de la ligue provinciale de football du Kanem, chroniqueur sportif en 2005, responsable chargé du volet Communication et Sensibilisation de l’ONG/ARDEK, chef de Division régionale des examens et concours, à la délégation de l’Education nationale du Kanem et correspondant de la RNT, puis l’ONRTV, actuel ONAMA, à Mao de 21 juin 2004 jusqu’à sa mort.
Né en 1972 à Mao, feu Adoum Moustapha fait ses premiers pas à l’école Bas-fond en 1977, puis le secondaire au lycée Alifa Zézerti de Mao, en 1983.
Feu Adoum Moustapha était aussi en 1988 maitre communautaire dans des différentes écoles primaires du Kanem. De 2003 à 2006, il fût instituteur à l’école du Centre de Mao.
Feu Adoum Moustapha a obtenu son CFEN au grade d’instituteur adjoint à l’ENIB, en 2001, à Moundou et le Certificat de Fin d’Etude Normale (CFEN), pour l’accès au grade d’instituteur stagiair,e en 2010, à l’ENIB de Mao.
L’enseignant et journaliste, Adoum Moustapha est décédé a l’âge de 49 ans, laissant derrière lui une veuve et 10 orphelins.
Pour ses collègues, feu Adoum Moustapha est un homme, qui aime son travail. Il est ponctuel et courageux, courtois et l’ami de tout le monde.
Le défunt a embrassé le métier du jourmalisme lorsqu’il était sur le banc de l’école. Dès son enfance, il aimerait être comme le défunt Fakir Kanassawa, le surnom qui se fait appeller par ses anciens amis de la ville blanche Mao.
