samedi, avril 20, 2024
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#Tchad : L’axe N’Djaména-Nguelendeng en état de dégradation avancée

L’axe N’Djaména-Nguelendeng, long de150 kilomètres, est dans un état de dégradation avancée.

La bitume a complément disparu pour ne pas dire inexistante ou elle se mélange à la terre servant de la route aux véhicules et autres engins.

C’est un véritable parcours du combattant pour les usagers, sensés de faire sur ce trajet moins des deux heures. Ils sont obligés de passer entre quatre et cinq heures du temps en faisant des slaloms entre les nids de poules et les restes du goudron.
Il est impossible pour les conducteurs des véhicules de transpors ou ceux des particuliers de passer à la vitesse maximale. Ici, tout le monde est réglé à une vitesse commune. Les chauffeurs ne peuvent pas accélérer à chaque 20 mètres, ils remettent la vitesse en arrière pour trouver une issue pour s’en sortir de ce merdier.
Surtout l’axe reliant le village Abba-Liman, à la ville de Nguelendeng, est un vrai combat pour les conducteurs et une casse tête pour les passagers, long de 40 kilomètres sur ce corridor. Rétréci de deux côtés, le reste du gravier du goudron s’est combiné à la terre. Les usagers roulent d’ici pour atteindre la partie méridionale du pays.

Malgré sa détérioration avancée, le trajet N’Djaména-Nguelendeng est quotidiennement utilisé par des dizaines des engins roulant, notamment, des bus de transport, des véhicules des particuliers ainsi que des gros porteurs chargés des marchandises ou des conteneurs dépassant parfois leur poids initial pour endommager le restant d’asphalte.

Le va et vient des ces véhicules permet d’engranger des milliards Fcfa en payant des tickets de péages pour le passage et du tonnage au FER et au BNFT. Hélas, les usagers s’interrogent sur la direction que prend l’argent collecté qui devrait être en principe réorienté pour le colmatage des nids de poules ou la réfection de certains trajets pour atténuer un temps peu leur souffrance.

Quelques enfants de la localité tentent de boucher le trou en mettant des sables dans l’espoir de recevoir quelques espèces sonnantes et trébuchantes de la part des conducteurs, devenus pratiquement une activité lucrative.

Le passage N’Djaména-Nguelendeng reste l’unique voie pour approvisionner et connecter une grande partie du sud du pays avec la capitale, qui bénéficie aussi grâce à cette route des produits vivriers venant des pays voisins ou des certaines provinces.
« Nous sommes contraint de rechanger à chaque voyage au moins une pièce de mon bus, car, les secousses et les trous causés par l’état de la route endommagent nos véhicules. L’Etat doit revoir cette situation et il ne reste que le goudron N’Djaména-Nguelendeng doit être refait pour nous soulager. Le reste est bon », s’emporte, M. Amir Ousmane conducteur d’un bus d’une agence de voyage. Il informe qu’une partie de l’axe commence à être restaurée, mais, l’entreprise ayant gagné le marché est entrain de mettre une couche fine, dés que les véhicules passent d’ici, les nids de poules réapparaitront à nouveau.

Le chauffeur Amir Ousmane prévient que d’ici au prochain hivernage si une solution n’a pas été trouvée pour réparer les trous, beaucoup d’agences risquent de garer leurs bus.

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