vendredi, mars 29, 2024
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Tchad : 35 jeunes formés à la santé de la reproduction

Trente-cinq participants venus des différentes structures des jeunes (les centres des lectures (CLAC), des maisons des jeunes des quartiers ) et de quelques provinces suivent depuis ce lundi 12 décembre 2022, la formation des formateurs sur les documents nationaux de référence en éducation à la vie et à la santé de la reproduction.

Ils suivront pendant 6 jours, divers thèmes, notamment, les nouvelles techniques et méthodes d’enseignement pour permettre aux futurs formateurs d’en faire bon usage sur les méfaits des mariages d’enfants, les grossesses précoces et non désirées.

Le vagabondage sexuel ainsi que d’autres facteurs qui constituent de véritables entraves à l’épanouissement de la jeunesse et des adolescents.

Tout en rassurant du soutien de son organisation, la représentante adjointe de l’UNFPA Tchad, Mme Alice Kamkan a exhorté les participants à être assidus à cette formation dont les différentes sessions sont minutieusement choisies et préparées par les différents facilitateurs afin de mieux de les outiller à accomplir leurs tâches surtout celles de former en cascade les paires dans les différentes provinces, et ce, au cours des prochaines semaines.

En lançant les travaux, le secrétaire général du ministère de la jeunesse, des sports, des loisirs et du leadership Entrepreneurial, M. Djondandi Taïtouin a rappelé qu’au Tchad, la question de l’accès des populations aux droits en matière de santé sexuelle être productive est l’une des priorités du gouvernement.

Selon lui, le Tchad s’est doté de plusieurs lois portant entre autres, sur la promotion de la santé de reproduction, l’interdiction du mariage d’enfant. « D’importants projets et programmes sont mis en œuvre en sus de ce dispositif parmi lesquels le projet information, éducation et Communication pour la Santé de Reproduction des Adolescents et Jeunes. Ces documents mettent en exergue, la volonté et la vision du gouvernement et ses partenaires, en vue d’inverser la tendance des maux qui minent la santé sexuelle et reproductive des populations. », a ajouté, M. Djondandi Taïtouin.

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