Le collectif des enseignants, nouveaux intégrés à la fonction publique, constatent avec amertume le désintéressement du gouvernement face à leur grève qui paralyse depuis des semaines les établissements scolaires publics.
Et, les magouilles mises en place par certains responsables qui trient les dossiers de leurs proches à la fonction publique au détriment des autres. C’est le contenu du point de presse présenté ce jeudi 16 mars 2023, par M. Neuzilka Emmanuel porte-parole du collectif.
Il s’interroge sur la lenteur du traitement de leurs dossiers. « Des autorités censées se préoccuper de la bonne marche de l’année scolaire, se vautrent dans un mutisme sans pareil face à la situation que nous traversons depuis plus de six mois. Aucun geste allant dans le sens de pouvoir payer notre salaire n’est constaté en dépit de nos multiples démarches. Le Premier Ministre aurait donné des instructions fermes aux départements concernés afin que la situation soit décantée. Jusqu’à la date d’aujourd’hui, nous n’arrivons pas à être situés sur la position de nos dossiers », a déploré, M. Neuzilka Emmanuel.
Pour lui, qu’il est inadmissible et inconcevable qu’un État recrute et déploie les gens sur le terrain et pendant sept mois sans aucune prévention financière, .
Le porte-parole du collectif de nouveaux intégrés à la fonction publique au compte du ministère de l’Éducation NationaleM. Neuzilka Emmanuel dénonce par les manœuvres de certains chefs d’établissement qui optent pour des menaces et des intimidations aux enseignants grévistes.
» Nous ne serons pas prêts à reprendre si le dernier parmi nous dont le dossier au complet n’est pas payé. Nous tenons pour seul responsable le gouvernement de tout ce qui adviendra à tous les enseignants nouvellement intégrés et sans salaire », a conclu, M. Neuzilka Emmanuel, porte-parole du collectif des enseignants nouvellement intégrés.
