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Depuis quelques jours, un bras de fer oppose les chauffeurs de taxis à la mairie du 4ᵉ arrondissement de N’Djaména. En cause : l’opération de déguerpissement lancée par les autorités locales pour libérer la bande des 80 mètres, occupée de manière anarchique par des stationnements de taxis.

Selon le maire de la commune, M. Adam Moussa Adam, cette décision fait suite à une mission d’inspection menée le 11 décembre dernier. « Après plusieurs tentatives de négociation et de réorganisation, le représentant du syndicat des taximen a catégoriquement refusé toute discussion », a-t-il déclaré.

Le maire affirme que certains membres du syndicat ont choisi d’imposer leur présence par la force.

Une enquête sur le terrain a révélé des cas de faux et usage de faux, impliquant un groupe de personnes qui délivraient des reçus pour l’occupation de l’espace public. « Ils attribuaient des emplacements et collectaient mensuellement entre 6 000, 12 000 voire 20 000 francs CFA, alors que l’État ne peut tolérer une telle escroquerie. Nous détenons des preuves à ce sujet », a précisé M. Adam Moussa Adam.

Salahdine Mahamat

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