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L’Inspecteur général du ministère des Transports, de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale, M. Akouya Tchalet, a lancé ce mercredi 10 décembre 2025 les travaux du 2ᵉ atelier de présentation des résultats de l’Observatoire régional des pratiques anormales (ORPA) sur les principaux corridors d’Afrique centrale.
Selon M. Akouya Tchalet, cette rencontre vise à échanger sur les conditions de transport au Tchad et à discuter avec les acteurs du secteur des problèmes liés à la fragilisation des chaînes d’approvisionnement, à la perte d’attractivité économique, ainsi qu’à l’affaiblissement de la souveraineté économique.
L’objectif est de proposer des solutions face aux défis relevés par l’Observatoire.
Il a souligné qu’au terme des travaux, les participants aborderont des thématiques essentielles telles que la fluidité, la transparence et la gouvernance des corridors routiers, qui constituent un pilier fondamental de l’intégration économique et commerciale de la sous-région.
« Les corridors d’Afrique centrale ne sont pas de simples voies de circulation, ce sont des artères vitales pour nos économies et des symboles de solidarité entre les peuples. Toute entrave à leur fluidité entraîne une contraction des échanges et une hausse des coûts logistiques », a-t-il déclaré.
Il a exhorté les acteurs à formuler des recommandations concrètes, ambitieuses et applicables pour orienter les décisions futures.
De son côté, le représentant du directeur de l’Institut sous-régional de statistique et d’économie appliquée, M. Ignace Kamga Tchwaket, a rappelé que la libre circulation des biens et des personnes est un fondement de la vision communautaire en Afrique centrale. Il a souligné que le taux des échanges intracommunautaires reste très faible, à peine 3 %, classant la région parmi les moins intégrées au monde. « Au-delà des lois, nous devons mettre en place des mécanismes solides et des dispositifs incitatifs pour faciliter réellement les échanges », a-t-il conclu.
Sagnoudji Francine

