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Le choléra continue de faire des victimes au Tchad.
L’absence ou l’insuffisance de dispositifs de lavage des mains dans les écoles et universités constitue un facteur aggravant de la propagation de cette maladie.
Face à une épidémie persistante, qui cause chaque mois des dizaines de morts, les appels à renforcer les mesures de prévention se multiplient.
Dans un pays où de nombreux établissements scolaires et universitaires manquent d’infrastructures sanitaires adéquates, l’installation de points de lavage des mains devient une priorité absolue.
Selon les acteurs de terrain, l’un des principaux vecteurs de transmission reste le non-respect des règles d’hygiène, notamment le lavage régulier des mains à l’eau propre et au savon.
Or, dans la majorité des écoles publiques, ces dispositifs sont rares, voire inexistants. Une situation qui expose élèves, familles et communautés à un risque élevé de contamination.
La mise en place de points de lavage des mains dans les établissements représente donc une mesure urgente et efficace.
Ces installations, souvent peu coûteuses — simples bidons munis de robinets, savon, bassines et système de collecte des eaux usées — ont un impact considérable.
Partout où elles existent, les taux d’infection chutent significativement, preuve de leur efficacité immédiate.
Au-delà de l’équipement, plusieurs organisations locales recommandent de renforcer la sensibilisation aux bonnes pratiques d’hygiène.
Séances éducatives, affiches et ateliers pratiques permettent d’ancrer ces gestes dans le quotidien.
Les élèves deviennent alors des relais d’information dans leurs familles et quartiers.
Dans un contexte où le choléra endeuille encore de nombreuses familles tchadiennes, l’urgence est claire : équiper toutes les écoles et universités de dispositifs de lavage des mains. Un geste simple, peu coûteux, mais capable de sauver des vies.
Pour de nombreux parents et enseignants, le message est sans équivoque : protéger les élèves, c’est protéger la nation tout entière. Et cela commence par un geste aussi simple qu’essentiel : se laver les mains.
Sagnoudji Francine

