À Koutéré, principal poste frontalier sur le corridor Douala–N’Djamena, la ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale, FATIMA GOUKOUNI WEDDEYE, a tenu ce dimanche 19 octobre 2025 un échange direct avec les transporteurs routiers, les chargeurs et les conducteurs de motos-taxis, en présence des autorités administratives et de la mission technique du ministère.

Les participants ont salué le caractère inédit de cette rencontre : c’est la première fois qu’un titulaire du portefeuille des Transports vient recueillir directement leurs doléances sur site.

Les discussions, franches et structurées, ont porté sur l’ensemble de la chaîne de mobilité du corridor : tracasseries routières, points de congestion, déficit d’aires de stationnement normées, absence de zones de régulation du fret, coûts logistiques induits, fragilité du contrôle de charge à l’essieu. Les transporteurs ont formulé des propositions opérationnelles pour fluidifier le transit et améliorer leurs conditions d’exploitation dans le respect des textes en vigueur.

Les équipes techniques du ministère ont, pour leur part, rappelé les dispositions des accords bilatéraux Tchad–Cameroun protégeant le trafic sur le tronçon conventionnel, les obligations de conformité (documents de transport, assurance, équipements obligatoires), ainsi que les mesures en préparation pour sécuriser la circulation et réduire les incidents sur cet axe à haute intensité.

Réaffirmant la ligne du Gouvernement, la ministre FATIMA GOUKOUNI WEDDEYE a souligné que la sécurité routière, la mise auxu normes et la professionnalisation du secteur sont des impératifs non négociables. Elle a annoncé des réponses structurelles notamment la construction d’un port-sec, l’aménagement d’aires de repos régulées, zones de contrôle organisées, en vue d’augmenter la compétitivité du transport tchadien, de fiabiliser le transit international et de protéger durablement les usagers du corridor.

Share.