134 assistants parlementaires ont suivi du 13 au 20 août 2025, au Palais des Arts et de la Culture à N’Djaména, une formation pour se familiariser et d’orienter sur le fonctionnement du Sénat, en renforçant leurs capacités professionnelles.
Cette formation vise à renforcer leurs compétences, à améliorer l’efficacité des services parlementaires et à garantir un soutien optimal aux sénateurs dans l’exercice de leur mandat.
Durant sept jours de formation, les assistants parlementaires ont suivi de présentations sur divers modules entre autres, sur l’organisation et le fonctionnement du Senat, des collectivités autonomes, acquérir des connaissances sur les fondamentaux de la légistique.
Les assistants parlementaires ont formulé des recommandations à l’endroit du Senat, d’instituer un programme de formation continue des assistants parlementaires, de consacrer des modules spécifiques de formation pour cerner les collectivités autonomes. De faciliter les missions d’imprégnation des assistants parlementaires dans le pays ayant des expériences dans le domaine de l’évaluation de la politique publique, d’encourager l’organisation des séminaires ou ateliers d’échanges d’expérience avec l’Assemblée Nationale au profil des assistants parlementaires.
Ils sollicitent également la réalisation d’un recueil des textes régissant le Sénat et de les doter des outils informatiques pour la recherche parlementaire.
La deuxième vice-présidente du Sénat, Mme. Lydie Beassoumda a déclaré que leur institution entant que sentinelle de la décentralisation et gardien des intérêts des collectivités autonomes, peut désormais compter sur ses assistants parlementaires mieux outillés, plus confiants et capables d’apporter un appui technique de grande qualité. Selon elle, les assistants sont les acteurs clés de l’amélioration continue des travaux parlementaires, de la consolidation démocratique et du rayonnement de l’institution.
«Les assistants parlementaires doivent prendre conscience qu’ils entrent désormais dans l’exercice de leur rôle bâtisseur discret mais essentiel, acteurs incontournables de la mise en œuvre de la décentralisation du renforcement démocratique. Leur valeur professionnelle ne se mesura pas seulement à leurs compétences techniques, mais également à leur capacité à incarner l’esprit d’un Senat moderne proche de citoyen, transparent et responsable. Désormais, ils deviennent les porteurs d’une flamme celle du service public, éclairée par la connaissance et animée par la passion de servir », a-t-elle déclaré.
Abdoulaye Oumar Lawandji
