Les enseignants de la section provinciale du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) de N’Djaména, interpellent le gouvernement, à travers son ministère des finances de prendre en compte le décret n°2850, portant statut particulier des enseignants et des personnels du secteur de l’éducation, dans la loi de finances 2026, afin de sauver l’école tchadienne qui est déjà dans un état comateux.

C’est la quintessence d’un communiqué de presse signé ce mardi, 25 novembre 2025, par le secrétaire général provincial du SET de N’Djaména, M. Abdelkader Djibia.

Il demande à l’Assemblée Nationale de prendre toutes les dispositions de faire un vote utile en faveur du décret 2850, pour son application dès 2026, ceci, dit-il, pour apaiser le climat social des enseignants et des personnels du secteur de l’éducation et éviter toute perturbation du déroulement de l’année scolaire 2025-2026. «On ne dépense pas dans l’éducation mais on y investit », a rappelé, M. Abdelkader Djibia.

Pour éviter des grèves répétitives, la section provinciale du SET de N’Djaména invite le comité chargé de la négociation avec le gouvernement à s’accorder dans un bref délai, sur le protocole d’accord portant chiffrage des indemnités, frais, primes et allocations contenues dans le décret 2850 en vue d’acter son application effective.

Le secrétaire général provincial du SET de N’Djaména, M. Abdelkader Djibia sollicite la levée du moratoire suspendant les autorisations d’études.

Pour lui, les enseignants attendent toujours, avec impatience grandissante, la note officielle actant réellement cette levée.
Salahadine Mahamat Hassan

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