La 10ᵉ édition du Festival Tokna Massana se déroulera du 27 au 30 décembre 2025 à Bongor, chef-lieu de la province du Mayo-Kebbi Est, sous le thème : « Promouvoir et protéger le patrimoine Massa : un défi culturel et économique ». Elle réunira les communautés Massa du Tchad, du Cameroun et de la diaspora.
L’annonce été faite ce dimanche 2 novembre 2025 à N’Djamena par un point de presse du président de la Commission de supervision générale du Festival international des arts et de la culture Massa (Tokna Massana), également président du comité d’organisation, M. Routouang Mohamed Ndonga Christian.
Tokna Massana vise à valoriser le patrimoine culturel Massa, à promouvoir les arts, les traditions et les initiatives de développement portées par cette communauté transfrontalière. Il est devenu un espace de rencontre, de transmission et de renaissance identitaire, tout en incarnant un dialogue vivant entre tradition et modernité, dans un esprit d’unité, de paix et de développement partagé.
La grande innovation majeure de cette édition est le lancement officiel de son site web. Selon, M. Routouang Mohamed Ndonga Christian, cette plateforme permettra de suivre en temps réel les préparatifs, de découvrir les artistes, les programmes, les actualités, les expositions, les opportunités de partenariat et les retombées du festival. Elle symbolise une modernité assumée et une volonté d’ouverture au monde.
Il poursuit qu’il aura aussi le lancement d’un écosystème digital complet, avec des pages officielles sur Facebook, TikTok, LinkedIn et YouTube, afin d’impliquer la jeunesse, valoriser les artistes et offrir une vitrine moderne à la culture Massa.
Au-delà des activités culturelles et sportives, le président du comité d’organisation annonce que plusieurs projets structurants seront portés par cette 10ᵉ édition notamment, l’inscription du « Guruna Massana » au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, un processus en cours auprès de l’UNESCO, la construction de la Maison du Patrimoine Massa à Bongor, une bibliothèque, une salle d’exposition, un laboratoire, une salle informatique, une salle de conférence et des bureaux. L’aménagement hydro-agricole de 5 000 hectares dans les casiers A et B de Bongor, pour favoriser l’autosuffisance alimentaire et réduire la pauvreté et les tensions communautaires, notamment en soutenant les jeunes et les femmes.
M. Routouang Mohamed Ndonga Christian a exprimé sa gratitude envers les partenaires qui soutiennent déjà cette aventure culturelle.
Ali Moussa
