Une cérémonie de présentation et de dédicace d’un livre intitulé « Les lettres de la révolution» s’est tenue ce vendredi, 19 septembre 2025, à l’ONAMA. C’est un ouvrage des 168 pages, subdivisé en trois grandes parties et vendu au prix de 5 000 francs CFA.

‎Cet essai littéraire « Les lettres de la révolution» est qualifié comme une géostratégique et politique. L’auteur déclare que ce n’est pas une simple accumulation de mots, c’est un cri de révolte. Une secousse, une invitation à la grandeur. Dans ce livre,  l’auteur s’adresse à ceux qui refusent de plier, à ceux qui sentent au fond de leur être que le changement est imminent, à ceux qui ne peuvent plus regarder ailleurs face à l’oppression et à la trahison. « Pourquoi nous dit-on que la dépendance est notre seul avenir ? Pourquoi nous apprend-t-on à vénérer ceux qui nous exploitent et à mépriser la splendeur de notre propre héritage ? Pourquoi nous martèle-t-on que le changement est impossible, alors que l’histoire de l’Afrique est un enchaînement incessant de révoltes, de résistances et de renaissances ?», s’interroge l’auteur.

‎M. Gueille Vingt en présentant son livre a affirmé que « Les lettres de la révolution» sont nées d’un besoin de dire, de nommer et de rassembler. Elles s’adressent à celles et ceux qui, sans bruit, parfois avec conviction rêvent d’un monde plus juste et choisissent de rester debout.

‎À travers ce livre, l’auteur met à nu les stratégies d’endormissement qui maintiennent sous contrôle, dénonce les traîtres qui vivent parmi la société, révèle les visages cachés de ceux qui oppressent et lance un appel à une révolution lucide, coordonnée et radicale.

‎Il s’appelle Sadick Gueille Toumaï, mais connu sous le nom d’auteur « Gueille Vingt » est économiste et panafricaniste engagé, défenseur de la souveraineté économique et politique de l’Afrique. À travers ses écrits et interventions, il appelle à une rupture radicale avec les héritages coloniaux, prônant l’autosuffisance, l’unité africaine et un modèle de développement indépendant. Il incite les Africains à se réapproprier leur destin et à reconstruire un continent libre, fort et solidaire.

‎MSK. Lawandji

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