Le Coordinateur national adjoint de la plateforme citoyenne Le Tchad d’Abord, M. Arif Abdoulaye Moustapha, a exprimé, lors d’un point de presse tenu ce samedi 6 septembre 2025 au quartier Mardjandaffack, dans le 2ᵉ arrondissement de N’Djaména, son soutien à l’initiative de révision technique de la Constitution engagée par l’Assemblée nationale.
Il a justifié que cette démarche est opportune et nécessaire, car elle s’inscrit dans une volonté de moderniser le cadre institutionnel et juridique du pays.
M. Arif Abdoulaye Moustapha a estimé que depuis son entrée en vigueur le 29 décembre 2023, la Constitution actuelle a révélé certaines limites dans plusieurs domaines clés, ainsi que des zones grises fragilisant la sécurité juridique.
« Ces dysfonctionnements ont été relevés par des institutions de référence, des élus, des praticiens du droit et des acteurs de la société civile dont nous faisons partie », a-t-il souligné.
Cette révision constitutionnelle n’est pas une première au Tchad. Rappelons qu’à la suite du forum de 2018, une nouvelle constitution avait été adoptée et avait déjà modifié cette disposition dans l’article 76 de la Constitution du 4 mai 2018. La Plateforme citoyenne Le Tchad d’Abord estime qu’il n’y a rien de nouveau dans cette démarche et appelle à l’unité nationale. L’heure est au travail et non aux querelles politiciennes.
Selon lui, en tant qu’acteurs engagés de la société civile, Le Tchad d’Abord affirme sans équivoque son adhésion à la révision, notamment de l’article 77 de la Constitution.
Mahamat Saleh Koyoma Lawandji