samedi, août 16, 2025
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Société : N’Djaména, une capitale sans feux tricolores pour réguler la circulation

La capitale tchadienne, N’Djaména, la circulation est régulée sans l’aide de feux tricolores, une triste réalité pour les usagers.

Avec l’augmentation du nombre de véhicules, les carrefours restent majoritairement dépourvus de feux de signalisation, certains tiennent difficilement, d’autres arrachés par incivisme lors des accidents de voie publique.

Ce vendredi 15 août 2025, il est 8 heures 30 minutes, c’est l’heure de pointe au rond-point de la rue 40 mètres, communément appelé rond-point Adoum Tchéré, commerçants, fonctionnaires et autres se bousculent pour passer en premier.

Malgré que les feux tricolores ne fonctionnent pas régulièrement, les policiers assurent dans plusieurs ronds-points de la capitale tant bien que mal la régulation, notamment aux heures de pointe, mais cela reste insuffisant face aux embouteillages et aux risques d’accidents.

Cette absence d’infrastructure moderne de régulation du trafic soulève des interrogations sur la sécurité routière et la planification urbaine, dans une ville en pleine croissance.

Plusieurs voix s’élèvent pour demander l’installation urgente de feux tricolores afin d’améliorer la fluidité et la sécurité de la circulation.

D’autres imputent la responsabilité à la mairie de N’Djaména pour non entretien des feux tricolores existants.

Certains appellent le gouvernement à remédier à ce manque des de feux tricolores.

En effet, N’Djaména, compte seulement quelques feux tricolores. Hormis, ceux installés au niveau de rond-point à double voie qui facilitent la circulation.

Tantôt endommagés par des usagers, tantôt le problème de délestage, cela ne facilitent pas la circulation et souvent constituent une source des accidents sur les voies publiques.

Le constat sur le terrain relève que plusieurs feux tricolores restent éteints ou en panne pendant de longues heures, parfois plusieurs jours.

Une situation qui crée des embouteillages, augmente le risque d’accidents et complique la circulation, surtout aux heures de pointe. « Quand les feux ne marchent pas, chacun veut passer en premier et c’est dangereux », déplore un conducteur de taxi rencontré au rond-point allant vers le marché à l’Afia.

Pour sa part, un conducteur de motocyclette pointe du doigt et qualifie « d’un manque de discipline de la part de certains usagers ».

En attendant une réponse urgence à cette situation, la circulation à N’Djaména continue de reposer sur la vigilance, la contribution des policiers en charge de circulation.

Abdoulaye Oumar Lawandji

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