En prélude à la célébration de la journée mondiale de Droit International Humanitaire (DIH), qui se célèbre chaque 19 août de l’année, le Comité International de la Croix Rouge (CICR) a organisé une session d’échanges avec les acteurs des médias sur le droit international humanitaire (DIH).
Une dizaine des journalistes issus de médias publics et privés ont pris à cette journée, dont la séance s’est déroulée ce jeudi, 14 août 2025, au Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) à N’Djaména.
Cette session a pour objectif d’informer les journalistes sur les rôles, missions et mandat du CICR dans ses interventions pendant les conflits armés à travers le monde.
Dans son exposé, la conseillère juridique de la CICR Mme Manuella Madjinem, a défini le droit international humanitaire comme un ensemble des règles qui visent à limiter les effets des conflits armés. Ils restreints les choix des parties au conflit quant aux méthodes et moyens de guerre. Selon elle, ce DIH protège également les personnes qui ne participent pas ou ne participent plus aux hostilités. « Il est aussi appelé droit de la guerre ou droit des conflits armés », a-t-elle clarifié.
Pour la conseillère juridique de la CICR Mme Manuella Madjinem, le DIH protège les combattants et les personnes qui ne participent pas ou plus aux hostiles comme, les civils, le personnel sanitaire et religieux, les combattants blessés, naufragés ou malades, ainsi que les prisonniers de guerre.
Tout en citant les six principes fondamentaux du CICR, qui selon elle, entre autres, l’humanité, impartialité, indépendance, volontariat, unité et universalité. D’après elle, ces principes leur permettent de fournir une assistance efficace et impartiale aux personnes qui en ont besoin.
En conclusion, Mme Manuella Madjinem a résumé que le DIH est un des outils les plus puissants dont dispose la communauté internationale pour que la sécurité et la dignité des personnes soient respectées lors de conflits armés. «Guidé par le principe selon lequel même la guerre a des limites, il vise à préserver une certaine humanité au cœur des conflits ».
