Les parents d’une élève en classe de seconde (2nde) ont violenté, ce vendredi 11 février 2022, aux environs de 9 heures et vandalisé le bureau du proviseur du lycée Moderne de Djougoulié dans la commune du 1er arrondissement de la ville de N’Djaména.
Ils l’ont roué de coups dans son bureau, l’accusant d’avoir violé leur fille. Le proviseur Ahidjo Djagna nie les faits et entend poursuivre les auteurs en justice.
Les mises en cause sont au nombre de 5 élèves dont 2 d’entre eux sont aux arrêts depuis ce vendredi au niveau du PSIG.
Selon une source, une fille s’était présentée au bureau du proviseur pour faire l’inscription alors que sa chemise est déboutonnée, le proviseur l’a rappelé à l’ordre de bien refermer sa chemise.
Après avoir fait son inscription, la fille ne s’est plus présentée en classe. Une semaine plus tard, elle aurait accusé le provisoire d’avoir tenté de la violer. C’est ainsi qu’un groupe d’élève a cherché à s’en prendre au proviseur.
La situation est devenue très tendue poussant l’administration à suspendre les cours.
A en croire certains témoins, après l’incident, tous les enseignants et le proviseur se sont rendu à la brigade urbaine du 1er arrondissement pour voir l’affaire au clair. Les parents de la fille ont refusé de se présenter. Au dernière nouvelle l’on apprend que les parents de la fille ont été convoqués au PSIG suite à une plainte de l’administration dédit lycée.
Le Proviseur du lycée Moderne de Djougoulié, interrogé par la radio Dja Fm, M. Ahidjo Djagna Robert rapporte que ces personnes ont monté de toute pièce cette affaire pour ternir son image.
Tout en expliquant que cette affaire aurait un lien avec l’exclusion de deux élèves en classe de terminale A au début de l’année pour faute grave notamment la consommation d’alcool, bagarre en salle et qui ont un lien de parenté avec la fille.
