vendredi, mai 3, 2024
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Sandana : l’APLFT demande au gouvernement de remettre les auteurs à la justice

Le président du Conseil de Gouvernance de l’Association pour la promotion des libertés fondamentales au Tchad, Ali Mahamat Mbodou, par un communiqué de presse publié ce 11 fevrier, exprime sa consternation face à l’événement qui s’est produit au village Sandana dans le Moyen-Chari, et exige que les auteurs des crimes soient traduits devant la justice.

« Dans ma journée du 9 fevrier, le corps sans vie d’un éleveur nommé Al Hadj Bachir a été retrouvé aux environs de Sandana, vraisemblablement des suites d’un accident de voie publique », retrace le communiqué. Malgré la confirmation de cette thése par les autorités administratives et religieuses, regrette Ali Mahamat Mbodou, les proches de la victime, conduit se sont organisés et ont pris d’assaut le village Sandana munis des armes de guerre. De l’attaque, « on dénombre 11 morts dont 1 enfant et des blessés », informe le communiqué.

L’Association pour la promotion des libertés fondamentales au Tchad exprime sa « consternation et condamne avec véhémence ces agissements odieux et crapuleux ».

Tout en présentant ses vives condoléances aux familles endeuillées, le président du Conseil de gouvernance de l’APLFT, Ali Mahamat Mbodou demande aux autorités de prendre « toutes les mesures nécessaires pour contraindre les auteurs de cette tragédie à répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes ».
« Ces tueries s’ajoutent sur la liste des sombres souvenirs du conflit éleveur- agriculteur perpétré le 6 août 2019 dans ce village Sandana, dans les mêmes conditions et occasionnant une dizaine de morts dont 8 du côté des paysans, les auteurs n’ont pas été arrêtés et jugés occasionnant l’impunité des auteurs et complices », rappelle le communiqué.

L’APLFT martèle qu’en « cette période où le gouvernement de la République du Tchad s’active pour l’organisation du dialogue national inclusif, le désarmement de tous les civils détenteurs illégitimes des armes de guerre demeurent un impératif préalable à tout processus de dialogue et du vivre ensemble ».

Ali Mahamat Mbodou s’insurge contre la circulation abusive et incontrôlée des armes légères et de petits calibres malgré l’interdiction formelle par les lois nationales, les conventions régionales et internationales.

Il interpelle les autorités provinciales et nationales sur l’importance de leur implication personnelle pour résoudre définitivement les attaques meurtrières sur des paisibles citoyens mettant en cause le fondement de la République.

L’APLFT se réserve le droit de se joindre aux victimes pour demander justice et réparation.

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