Des enfants âgés entre 9 à 14 ans, vendeurs ambulants des divers articles, sont exposés quotidiennement au danger d’accident de la voie publique tout autour du rond-point à double voie de N’Djaména.
Ce dimanche 3 août 2025, il est 9 heures 34 minutes, quand les feux tricolores s’allument rouge et les propriétaires de véhicules dont beaucoup en partance pour le week-end, attendent le feu vert. Ainsi, ces enfants vendeurs ambulants profitent en faufilant entre les véhicules pour vendre du pain, des biscuits, des bonbons, de boîtes de mouchoirs, de bonbons, d’eau minérale, de cartes de recharge, de fruits et d’autres produits.
Si ces activités aident ces enfants la plupart sont des élèves en vacances leurs permettant de préparer la prochaine rentrée scolaire et subvenir aussi aux besoins de leurs familles. Mais, ils sont exposés à des risques d’accident de circulation parfois certains perdent la vie.
Ces enfants, sont livrés à eux-mêmes dans un environnement où les risques sont omniprésents. D’autres contournent les files d’attente de véhicules en s’infiltrant de façon imprudente, rendant la traversée du rond-point périlleuse pour ces petits vendeurs. Il suffit d’un instant d’inattention pour qu’un drame se produise.
Non seulement ils sont exposés aux dangers, ces enfants inhalent quotidiennement la fumée toxique d’échappement dans une circulation dense pouvant affecter leur santé.
« Je vends mes marchandises depuis 3 mois. Quand le feu passe au rouge, je cours vite vers les voitures », explique Barthélémy Ngartoubadji, élève en classe de CE1, âgée de 12 ans. Il ajoute que « Je dois chercher pour préparer la prochaine rentrée scolaire ».
D’après Alifa Mahamoud enseignant de son état, analyse que « Ces enfants sont d’une part exploiter et déscolarisé, beaucoup sont privés d’école et certains sont contraints par leur famille à vendre de force. Cette forme de travail forcer nuit gravement à leur avenir. Ils sont Vulnérables face aux divers abus et exploitations ».
Pour Mme Halimatou Reine, rencontrée sur sa motocyclette garée au rond-point double voie suggère qu’il faut une action urgente. Sinon, ces enfants sont exposés à des dangers permanents. L’État, les parents et les autorités municipales doivent trouver des solutions sociales et éducatives pour les retirer de ces lieux à risques ».
« Les policiers se content de réguler la circulation et ils peuvent chasser ses enfants qui obstruent le fluide de circulation. Même, la mairie peut déployer ses policiers pour renvoyer ses enfants qui deviennent de jour à jour nombreux autour du rond-point », suggère, M. Mas, clandomen, assis sous un arbre en face de rond-point.
Face à ces dangers, il propose que les autorités locales, en collaboration avec les organisations non gouvernementales et les familles, élaborent des stratégies durables pour protéger ces enfants, en les réinsérant dans un cadre éducatif et sécurisé.
Sagnoudji Francine