Un jeune conducteur de mototaxi (clando- man), marié à quatre femmes, a porté plainte contre son beau-frère, policier de son état, à la brigade urbaine du 9ème arrondissement de N`Djaména pour confiscation de sa motocyclette et agression physique. Cet agent de la police nationale a été arrêté. La brigade lui reproche de se faire justice lui-même.
En efet, suite a une dispute, sa femme avait quitté le domicile, avec ses enfants, pour rejoindre sa famille au quartier Walia. Malgré cette situation, I’homme rendait visite regulièrement pour donner un peu d’argent à son épouse en guise de ration alimentaire.
Ce jour-là, les choses ne se sont pas déroulées comme habitude. Ce jeune marié arrive chez sa belle-famille, gare sa motocyclette et entre pour saluer sa femme et ses enfants.
En sortant, l’ainé de son épouse, se trouvant à l’entrée avec un de ses proches, interpelle son gendre et le qualifie d’impoli, car il pense qu ‘il n’a pas bien salué. Le jeune homme dit qu’il les a salués les deux mains jointes, mais peut-être n’ont-ils pas prêté attention.
Ces explications ne les convainquent pas. Le policier et son cousin l’agressent alors physiquement. Grâce à l’intervention des voisins, le jeune conducteur de mototaxi réussit à s’échapper, mais sa motocyclette, son unique moyen de subsistance, est confisquée.
Il décide alors de déposer plainte à la brigade. Le beau-frère est convoque immediatement mis en garde à vue a la police judiciaire. La motocyclette est restituée à son propriétaire.
En faisant la conciliation, I’OPJ encourage le clandoman à ramener sa femme et ses enfants chez lui afin d’éviter de futures complications. Ce dernier s’engage à mobiliser sa famille pour qu’une solution soit trouvée entre sa femme et lui.
Cependant, une amende a été infligée au mari pour mauvais comportement envers sa femme, car il ne fournirait pas régulièrement la subvention alimentaire nécessaire.
Le Progrès