La représentante résidente de l’organisation mondiale de la santé (OMS) au Tchad, Mme. Blanche Anya appelle le gouvernement tchadien par une déclaration faite ce vendredi, 4 avril 2025, à l’occasion de la journée Mondiale de la Santé à élargir l’accès équitable à des soins de qualité, en particulier dans les zones difficiles d’accès et touchées par la crise.
D’investir dans des services de santé maternelle et néonatale à fort impact, notamment, les soins prénatals, assistance qualifiée à l’accouchement, obstétrique d’urgence et soins postnatals.
Adopter et faire respecter des lois qui protègent les droits à la santé des femmes et des enfants, y compris la protection de la maternité et l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive.
Selon elle, le thème « Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir», rappelle à une responsabilité collective de mettre fin aux décès maternels et néonatals évitables et de donner la priorité à la santé et au bien-être à long terme des femmes et des enfants.
« Malgré les progrès réalisés au cours des dernières décennies, les décès maternels et néonatals restent un défi majeur. Près de 300 000 femmes meurent chaque année dans le monde pour des raisons liées à la grossesse ou à l’accouchement. En outre, 2,3 millions de bébés meurent au cours de leur premier mois de vie et 1,9 million sont mort-nés – Ces décès sont concentrés dans les pays à faible revenu et les contextes fragiles, principalement dans la Région africaine de l’OMS », rapporte, représentante résidente de l’OMS au Tchad, Mme. Blanche Anya.
Elle précise que dans cette Région, 20 mères et 120 nouveau-nés meurent chaque heure, soit un total de 178 000 décès maternels et 1 million de nouveau-nés par an. Toutes les sept secondes, quelque part dans le monde, un décès évitable d’une femme ou d’un enfant survient.
« Ce ne sont pas seulement des chiffres ; ils représentent de vraies vies perdues, des familles brisées et des avenirs raccourcis. De nouvelles données publiées aujourd’hui montrent que quatre pays sur cinq risquent de ne pas atteindre les objectifs mondiaux en matière de survie maternelle d’ici 2030 », souligne, Mme. Blache Anya.
La célébration de la JMS 2025 marque le début d’une campagne d’un an dans toute la région africaine, renforçant les droits de chaque femme et de chaque enfant à survivre et à s’épanouir, rapporte-t-elle.
