Vingt-un cas de noyades sont enregistrés par le service secours et incendie de la commune de N’Djaména en l’espace de quatre mois (1er janvier au 8 avril 2022) dans cinq arrondissements de la capitale Tchadienne.
Les communes touchées par ce phénomène de noyade sont celles qui sont situées aux abords du fleuve Chari et Logone et celles qui ont de bassin traditionnel de rétention d’eau communément appelé « Bouta ».
La commune ayant perdu un lourde tribut est celle du premier arrondissement, qui totalise, à elle seule, 10 cas de morts accidentels par noyade, 6 cas enregistrés en mars, 3 en avril et 1 cas en février.
Elle est suivie par la comme du 7ème arrondissement avec 7 cas de noyades.
Trois autres cas pour la commune du 3ème arrondissement. Les communes du 8ème et 9ème arrivent chacune avec un cas de décès.
Les mois de mars et avril considérés comme des mois de canicule ont endeuillé beaucoup plus de famille avec 17 cas de noyades répertoriés par le service secours et incendie de la commune de N’Djaména. 9 cas en mars et 8 en avril 2022.
La grande partie des personnes qui ont trouvés la mort sont des jeunes dont l’âge varie entre 25 à 13 ans.
