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Province du Lac : Risque de famine dans la localité de Baga-sola

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A Baga-sola, localité située à plus de 300 km de la capitale, N’Djaména, dans la province du Lac, la population est plongée, ce dernier temps, dans une pénurie de denrées alimentaires, notamment le maïs et autres produits de première nécessité.
La pénurie du maïs dans cette contrée productrice de céréales est palpable.

À l’époque, elle est considérée la première productrice des maïs au Tchad. Ces dernières années, la zone est confrontée à d’énormes difficultés, surtout avec la montée de la violence orchestrée par les éléments de la secte nigériane Boko Haram. La rareté de maïs et autres produits vivriers a aggravé, par ailleurs, la cherté de la vie. Cette pénurie s’explique par le fait que les producteurs n’arrivent pas à accéder aux polders pour les travaux agricoles.
Aujourd’hui, au marché de Baga-sola, un sac de maïs se vend à 30 000 FCFA. Le petit mil, dit penicilaire en provenance du Lac est vendu à 55 000 FCFA, le sac. Tandis que le Coro de sorgho rouge, communément appelé « Djigari » un coro coûte 1 250 FCFA et le sac est vendu à 6 500 FCFA. Par contre, le sac du blé se vend à 45 000 FCFA.


D’après le président du marché à mil de Baga-sola M. Mahamat Kafaral, la rareté de produits alimentaires dans le département de Kaya, notamment le maïs le plus produit dans cette localité est due à l’insécurité galopante occasionnée par les éléments de Bolo haram. Selon lui, tous les agriculteurs de maïs ont fuit leurs champs. De peur qu’ils soient exécutés par les éléments de Boko Haram. M. Mahamat Kafaral rappelle qu’à l’époque, c’est cette zone du Lac Tchad que les commerçants de maïs ravitaillent la ville de N’Djamena, Mao et autres localités du pays.
« C’est dans la localité de Tchoukoutalia, Litiri, Bohoma et Ngabowa que les gens produisent plus les maïs » confie Mahamat Kafaral expliquant que cette pénurie de produits alimentaires dans la localité de Baga-sola est causée par les exactions commises par les éléments de la secte Boko Haram. Il espère qu’après l’intervention du maréchal du Tchad, Idriss Deby Itno, président de la République du Tchad, en neutralisant les Boko Haram dans la région du Lac Tchad, les producteurs de maïs peuvent accéder à leurs champs afin de produire sinon, a ajouté, la situation va devenir extrêmement grave.
« À l’heure où je vous parle, la situation est difficile à Baga-sola. Mais Dieu merci, avec la distribution des produits alimentaires aux personnes démunies faite par les autorités du pays en cette période de la pandémie du COVID-19, la population a eu de quoi manger. Mais dans les prochains jours si les autorités du pays n’ont pas réagi à temps, une famine s’installera dans le département de Kaya », alerte M. Mahamat Kafaral.
Au delà de Baga-sola, cest tout le Lac qui est sous la menace de la famine, estiment plusieurs observateurs de la province.
MSK. Lawandji

Koudalwa: « toutes les dispositions sont prises pour éviter la propagation et la situation est sous contrôle »Sabre

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Suite aux cas de la Covid19 enregistrés dans la localité en milieu de la semaine , le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr. Abdoulaye Sabre Fadoul à la tête délégation était ce dimanche 26 juillet 2020 à kidalwa dans la province du Chari-Baguirmi.

Le ministre , le secrétaire d’État, le coordinateur national de riposte sanitaire et les techniciens qui les ont accompagnés ont mis a profit cette descente sur le terrain pour échanger avec le staff de la CNPC et l’équipe médicale déployée dans ce village pour la prise en charge des cas confirmés de la Covid19.

Au cours des échanges, le ministre a mis l’accent sur la collaboration entre les différentes parties rencontrées pour mieux circonscrire la pandémie.
Docteur Abdoulaye Sabre Fadoul rassure que toutes les dispositions sont prises pour éviter la propagation et a rappelé également que la situation est sous contrôle.

MSP

Environnement : L’ADHET s’insurge contre le déversement des substances toxiques

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Le secrétaire général national de l’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement(ADHET), Abba Daoud Nandjére dénonce par un communiqué de presse le deversement des substances toxiques qui détruit l’écosystème lacustre et terricole du Village MELO durement éprouvé suite aux effets des déversements des déchets pétroliers du bloc pétrolier de BADILA, canton Donia, département de la NYA où opère la société GLENCORE, contaminant ainsi les puits d’abreuvage, les champs agricoles et les eaux de la rivière NYA-YA.
Ainsi, l’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement au Tchad, (ADHET) tout en condamnant les comportements irrespectueux, scandaleux et récidivistes des industries extractives opérant au Tchad en toute impunité socio-environnementale, appelle instamment les ministères concernés, celui du Pétrole, des Mines et de l’Environnement à plus de rigueur dans l’application stricte des lois de la république. Et cette rigueur doit s’imposer sans complaisance ni corruption habituelle des agents dans l’application du Code pétrolier, du Code minier ainsi que de la Loi n°014/PR/98, définissant les principes généraux de la protection de l’environnement et du Décret n°904/PR/PM/MERH/2009, portant réglementation des pollutions et des nuisances à l’environnement.
« Il est sidérant pour un pays comme le Tchad de couvrir les intérêts des transnationales qui comme GLENCORE habitué à l’opacité, aux cafouillages contractuels et aux dénis. Pourtant, dans d’autres pays, la responsabilité sociale et environnementale des industries sont scrupuleusement respectées de même que la mise en œuvre du contenu local et le développement communautaire, partie intégrante des contrats et concessions minières ou pétrolières », a martelé, Abba Daoud.
Selon lui, si une évaluation objective et indépendante des dégâts sociaux et environnementaux n’est pas effectuée en vue des réparations justes et équitables d’ici au 15 août prochain, l’ADHET commettra une expertise d’impact environnemental et social avec des cabinets internationaux spécialisés.
Par ailleurs, l’ADHET appelle les organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de l’environnement a constitué avec elle, un pool large pour les activités de sensibilisation et de veille sur la question minière, pétrolière et leurs conséquences environnementales en direction des populations ainsi que sur la protection et la défense des droits communautaires sur l’ensemble des sites pétroliers et miniers.

TABASKI : Les prix de moutons tels qu’ils se présentent sur les marchés

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La communauté musulmane du Tchad à l’instar de celle du monde commémora la fête de l’Aïd-el-Kebir ou Aïd-al-ada, la Tabaski ou fête de mouton, la semaine prochaine, probablement, le vendredi 31 juillet 2020, correspondant au dixième jour du mois de Zoul-hadja. La principale préoccupation pour le musulman pour cette fête est d’immoler un mouton, s’il en a les moyens. N’DJAMENA ACTU.COM a fait le tour des marchés de bétail pour faire la situation.

A quelques jours de la fête de Tabaski le prix de moutons est en hausse dans les différents marchés de la capitale. Il varie entre 90 000 FCFA à 40 000 FCFA.

Dans la matinée de ce samedi 25 juillet 2020 au marché de Diguel dit rond-point SNER, l’ambiance est calme sous une forte chaleur quelques marchands se reposent sous les hangars de fortune, d’autres débout au milieu de leurs moutons en attendant d’éventuels clients.


« Le marché n’est pas comme lannée dernière. A cette heure nous avons déjà vendus beaucoup des moutons », déclare M. Mahamat Ali commerçant au marché de bétail de Diguel. Il informe que beaucoup de personnes attendent la veille ou le jour de la fête pour venir acheter leur mouton.
Concernant, le prix élevé des bétails, les commerçants avancent comme argument que faute de pluie beaucoup de ces animaux ont été élevés à la maison et ça coûte cher en termes d’entretiens et la rareté du pâturage. D’autres disent que la pandémie de la COVID-19 ne les a pas permis d’aller chercher les bétails à l’intérieur du pays.
Selon, Mahamat Ali tous les commerçants attendent impatiemment ce moment pour multiplier leur chiffre d’affaires, mais, la pandémie de la Covid-19 a impacté négativement la vente de mouton. « Nous n’avons pas pu aller vers l’intérieur du pays comme nous avons l’habitude de faire pour aller chercher les moutons afin de venir les vendre à un prix abordable. Ce qui a créé l’inflation de prix dans les marchés », souligne, un autre commerçant.
Vers 11 heures 30 minutes quelques rares clients arrivent au marché. « Je suis venu juste pour me renseigner sur le prix. Mais, avec cette allure beaucoup de personnes ne vont pas égorger un mouton. Imagine le prix qui varie de 100 000 FCFA à 40 000 FCFA. Ces prix ne sont pas à la portée du tchadien moyen », lâche, un client au marché de Diguel communément appelé « Chari Sittine », dans la commune du 8ème arrondissement de la ville de NDjaména.
Hormis les marchés dédiés exclusivement pour la vente des bétails plusieurs autres se créent dans les quartiers et les grands carrefours de la capitale. D’autres clients préfèrent aller attendre les commerçants à lentrée de N’Djaména vers la sortie Nord et Sud. « Nous avons payé deux moutons à 120 000 FCFA en raison de 60 000 FCFA par tête et c’est un bon prix par rapport à ce qui se vend dans les marchés. Car, je suis sorti depuis 9 heures pour sillonner les marchés et un ami ma sifflé de voir vers Lamadji pour intercepter les commerçants, histoire d’avoir l’animal à un prix abordable » se réjoui, Moussa Adamou à la sortie nord vers le cimetière de Lamadji.
L’espoir est tout de même permis. A en croire plusieurs vendeurs, d’ici le jour de la fête, les prix pourront baisser, ou d’autres troupeaux de bétail feront leur entrée à N’Djaména pour permettre au Tchadien moyen d’avoir un mouton à immoler entre 30 000 FCFA à 35 000 FCFA.

Brahim Ben Seid : La suspension des 83 agents des AANT est « abusive et illégale »

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Le secrétaire général de la Confédération Libre des Travailleurs du Tchad (CLTT), M. Brahim Ben Seïd, par un point de presse présenté ce samedi 25 juillet 2020 à la Bourse du Travail, a qualifié « dabusive et illégale » la suspension collective de 83 agents des Activités Aéronautiques Nationales du Tchad (AANT) en date du 06 juillet 2020 par une mission de contrôle de lInspection Générale dEtat.
Il informe que l’IGE a constaté que les 83 agents émargeant au budget des AANT sans aucun contrat de travail écrit avec lASECNA et 40 autres agents recrutés sans respect de procédure. « Comment peut-on comprendre quune institution comme l’ASECNA puisse employer 83 personnes sans contrat de travail écrit », s’interroge, M. Brahim Ben Seïd, poursuivant, que les responsables de l’AANT a confirmé par un écrit en date du 16 juillet 2020 que les 83 agents sont bel et bien des agents d’encadrement et d’exécution sous contrat écrit avec les AANT.
« Les 40 autres agents sont tous autorisés préalablement par des actes signés par le directeur des ressources humaines de l’ASECNA après visa du contrôleur financier. Par rapport à ces actes, les contrats sont élaborés localement. Les agents ont été sommés de quitter leurs postes sans aucun acte authentique et de manière verbale sans que le rapport final de la mission de contrôle de l’IGE ne soit déposé », a précisé, le secrétaire général de la Confédération Libre des Travailleurs du Tchad.
Par ailleurs, la CLTT a constaté que la situation des travailleurs des AANT est de plus en plus alarmante et leurs conditions de vie deviennent en plus en plus dures. M. Brahim Ben Seïd déplore que cette suspension soit arrivée au moment où le président de la République prévoit l’ouverture de l’aéroport à partir du 1er août 2020 et les agents des AANT sont suspendus. Il demande au Maréchal du Tchad de prendre en main cette situation face aux préjudices moraux et matériels subis par les agents AANT.
Toutefois, dans une correspondance adressée par le responsable des Activités Aéronautiques Nationales du Tchad (AANT), M. Saleh Mahamat Ali au chef de mission de l’IGE que ces 83 agents sont « affectés au service » de ces AANT par le contrat de délégation de gestion de 2011 qui les a nommément cités et placés sous lautorité de l’ASECNA. Il établit que la situation administrative des 83 agents est régulière conformément aux textes de gestion régissant l’ASECNA.
Concernant, les 31 agents qui seraient suspendus sur la base de faux diplômes (BEPC-BAC), M. Saleh Mahamat Ali tranche qu’il appartient à chacun de ces agents dapporter des réponses.

Tchad : NGARMBATINA est officiellement installée représentante de la CEMAC au Tchad

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La nouvelle Représentante de la Commission de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), Mme NGARMBATINA ODJIMBEYE SOUKATE est installé officiellement ce vendredi 24 juillet 2020, par le Ministre de l’Economie, de la Planification du Développement et de la Coopération Internationale, Dr Issa DOUBRAGNE en présence du Secrétaire Exécutif de la CEBEVIRHA, SEM. Pedro BAYEME BEYEME AYINGONO, des Ambassadeurs et Représentants des corps diplomatiques, et bien d’autres corps constitués.

Après la lecture du contrat de travail, le Secrétaire Exécutif de la Commission Economique du Bétail, de la Viande et des Ressources Halieutiques (CEBEVIRHA), SEM. Pedro BAYEME BEYEME AYINGONO, salue le dévouement de la nouvelle Représentante étant une Femme d’État au service de la République du Tchad. Il poursuit en disant, je cite : « Votre dimension humaine du vivre-ensemble promue au sein de la CEMAC est nécessaire pour bâtir une communauté sur le respect des droits fondamentaux des populations, sur le respect des droits des femmes, des droits de la jeunesse et des droits de l’enfant. La Communauté saura compter sur votre expertise pour l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables face à la crise économique, mais aussi face à la pandémie à COVID-19.», fin de citation.

La nouvelle Représentante de la Commission de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), Mme NGARMBATINA ODJIMBEYE SOUKATE, remercie le Maréchal du Tchad Idriss Deby ITNO, Président de la République, Chef de l’État pour l’honneur porté son égard une fois de plus pour représenter le Tchad. Ceci est une preuve supplémentaire que le Chef de l’État tient à ce que la femme jouisse de ses droits et soit associée au devoir citoyen. « Je crois aux idéaux de nos Chefs d’État, je promets de m’investir pleinement à ces côtés (Président de la Commission de la CEMAC, Professeur Daniel ONA ONDO) pour atteindre les objectifs de la Commission assignée par nos illustres Chefs d’Etat. », a-t-elle affirmé.

Le Ministre de l’Economie, de la Planification du Développement et de la Coopération Internationale (MEPDCI), Dr Issa DOUBRAGNE, a dans son adresse que je cite : « C’est un choix basé sur les mérites reconnus en la personne de Mme NGARMBATINA ODJIMBEYE qui est la personne la mieux indiquée et à même de représenter la CEMAC en République du Tchad. Au regard de sa formation et de son parcours politico-administratif et professionnel, je ne doute pas un seul instant de ses capacités intellectuelles et physiques pour mener à bien cette mission. Car, Mme NGARMBATINA a eu à assumer et continue d’assumer de très hautes fonctions au sein de l’administration tchadienne. », fin de citation.

Le Ministre poursuit plus loin en disant que : « A partir de cet instant, vous êtes dépositaire des pouvoirs de la Commission. Il vous revient de vous assumer avec dynamisme, élégance et compétence pour mériter la confiance de vos collaborateurs et le soutien constant du Gouvernement tchadien. Vous pouvez être sure que le Gouvernement tchadien vous apportera tous les appuis nécessaires à l’accomplissement de vos charges. ».

Tout en vous renvoyant à vos tâches, je voudrais vous suggérer de méditer cette citation d’Albert EINSTEIN qui dit : « Une personne intelligente résout un problème. Une personne sage l’évite. », c’est par cette phrase que le MEPDCI conclut son allocution.

Source: MEPDCI

Province : Un crédit de 113 millions FCFA aux producteurs agricoles d’Abéché

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Le bureau de l’Office National de la Promotion d’Emploi (ONAPE) province du Ouaddaï a octroyé ce jeudi 23 juillet 2020 à Abéché un crédit 133 millions FCFA aux producteurs agricoles. Les bénéficiaires ont reçu les enveloppes des mains du gouverneur de la province du Ouaddaï, le général Brahim Seïd.


Le chef du bureau de l’ONAPE Ouaddaï, M. Hamid Hissein Kado, rappelle que sur le crédit de 107 millions FCFA octroyé aux producteurs agricoles de l’année dernière, 73 millions FCFA sont remboursés soit un pourcentage de 68%.
Le Sultan de Dar-Ouaddaï, Chérif Adelhadi Mahadi a exhorté les bénéficiaires de faire bon usage et de respecter le délai du remboursement.
Le gouverneur de la province du Ouaddaï Brahim Seid Mahamat déclare que l’autosuffisance alimentaire est l’une de préoccupations du chef de l’État, de ce fait 133 millions FCFA sont dédiés aux producteurs agricoles du Ouaddaï. Il a exhorté par ailleurs, les bénéficiaires de veiller à rembourser à temps, même celui-ci de l’année dernière.
Hassaballah Ahmat à Abéché

Tchad : prestation de serment de trois membres du gouvernement

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Trois nouveaux membres du gouvernement nommés le 14 juillet 2020 et le Secrétaire général adjoint de la Présidence de la République nommé ce 22 juillet ont prêté serment ce matin, devant la Cour Suprême et en présence du Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État.

Le Président de l’Assemblée nationale, Dr Haroun Kabadi et quelques proches collaborateurs du Maréchal du Tchad ont également assisté à la cérémonie solennelle de prestation de serment.

Oumar Torbo Djarma 46 ans, ministre du Pétrole et des Mines ; ingénieur d’Etat en exploitation des hydrocarbures formé en Algérie, Ahmat Abakar Adjid, Ministre des Infrastructures et des transports, Ingénieur en construction civil urbaine et industrielle moulé en Ukraine, ex-Union soviétique, Dr Abdérahim Younous, la cinquantaine révolue, Secrétaire d’Etat à l’Economie, à la planification du développement et la coopération internationale, enseignant-chercheur, titulaire d’un doctorat d’Etat en Economie obtenu en Egypte et le Secrétaire général adjoint de la Présidence de la République Ahmat Oumar Ahmat, 43 ans, titulaire d’un Master un et Deux respectivement en journalisme et en histoire contemporaine du Tchad décroché au Tchad et en Egypte se sont conformés ce 23 juillet 2020, à la loi fondamentale et à l’ordonnance 013 du 24 mai 2018 en prêtant serment devant la Cour suprême. C’est en présence bien évidement du Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État.

Bien avant le serment confessionnel, le président de la Cour suprême, M. Samir Adam Annour a invité le greffier Tog-Yeallah Nodjitoloum à lire les décrets nommant les membres du gouvernement et le Secrétaire général adjoint de la Présidence de la République avant de donner la parole au Procureur général près la Cour suprême pour ses réquisitions, aux fins de prestation de serment. Mbaiguedem Kemian a engagé les récipiendaires à mériter la confiance placée en eux. Le Président de la Cour suprême, Samir Adam Annour reprend la parole et prononce la formule consacrée mettant un terme à la séance.

Le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État, a félicité les récipiendaires tout en leur souhaitant courage et plein succès dans leurs fonctions.

Par: DGCOM

Tchad: Compte rendu du Conseil des ministres

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Compte rendu du Conseil des ministres avec le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Chérif Mahamat Zène

Un Conseil ordinaire des Ministres s’est tenu ce jeudi 23 juillet 2020, sous la Présidence du Maréchal du Tchad, IDRISS DÉBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, Président du Conseil des Ministres.

Un seul point était inscrit à son ordre du jour : la présentation de nouveaux membres du Gouvernement au Maréchal IDRISS DÉBY ITNO.

Le Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire Général de la Présidence, Coordonnateur de l’action gouvernementale a présenté officiellement au Chef de l’Etat, les vingt (20) nouveaux membres du Gouvernement issu du remaniement intervenu le 14 juillet 2020.

Le Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République a saisi l’occasion pour exprimer au nom des membres du gouvernement sa profonde gratitude au Chef de l’Etat aussi bien pour le choix porté sur les nouveaux membres que pour le renouvellement de la confiance aux Ministres maintenus à leurs postes ou mutés à d’autres départements ministériels.

Il a indiqué, dans son mot de circonstance, qu’il résulte de la composition de ce nouveau gouvernement, une volonté politique manifeste d’ouverture du Gouvernement à la jeunesse, d’une part, et la réaffirmation du principe de la parité progressive concernant les femmes, d’autre part. A cet égard, tout en soulignant la valeur ajoutée et le dynamisme que ce sang neuf apporte à l’action gouvernementale, il a pris l’engagement, au nom de l’ensemble des membres du Gouvernement, d’accomplir individuellement et collectivement la mission à eux confiée conformément au serment prêté par chacun.

Dans cette optique, il a rappelé à tous les membres du Gouvernement les principes cardinaux à observer rigoureusement. Il s’agit de :

  • La solidarité gouvernementale devant sous-tendre le travail d’équipe et la cohésion ;
  • La loyauté à l’égard du pays et de celui qui l’incarne, à savoir, le Président de la République ;
  • L’obligation de réserve ;
  • La probité et le respect de la chose publique.

Insistant sur le respect absolu des principes ci-dessus rappelés, le Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République a appelé les membres du Gouvernement à proscrire tout agenda personnel et tout conflit d’intérêt avec les affaires de l’État qui ne se traitent ni dans la rue, ni dans les journaux, moins encore sur les réseaux sociaux.

Par ailleurs, tout en rappelant les nombreux défis à relever, y compris les élections à venir, il a instamment demandé à tous les membres du Gouvernement de se mettre résolument au travail avec une obligation de résultat, en assumant pleinement leurs responsabilités.

Pour conclure son mot de circonstance, il a réitéré l’engagement de tous les membres du Gouvernement à accompagner le Maréchal du Tchad, IDRISS BÉBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État, dans la mise en œuvre de Son programme politique, et Lui a adressé les vives félicitations des membres du Gouvernement pour Son élévation à la dignité de Maréchal du Tchad largement mérité.

Le Maréchal du Tchad, IDRISS BÉBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État, Président du Conseil des Ministres, s’adressant aux membres du gouvernement, après les avoir félicités, a indiqué que la République a fait appel à eux, parmi tant d’autres Tchadiens compétents et pétris de valeurs intrinsèques, pour accomplir une mission au service du peuple.

Dans la perspective des élections prochaines, prévues dans moins de dix mois, le Chef de l’État a souligné l’obligation du Gouvernement de tenir les promesses faites lors de la dernière présidentielle, dont les populations attendent légitimement la concrétisation, notamment en ce qui concerne les projets phares dans les domaines prioritaires comme la santé, l’éducation, l’agriculture, l’élevage, l’eau, l’énergie, les infrastructures, les technologies de l’information et de la communication.

A cet égard, Il a souligné, de façon toute particulière la portée des attentes des femmes et des jeunes qui sont les premières forces du développement en raison de leur poids démographique et de leur potentiel productif.

Au regard des immenses attentes et de contraintes de temps, il a insisté sur les gages de confiance et d’assurance à donner à la population malgré la crise économique et financière ayant drastiquement réduit les ressources de l’État.

Dans cette perspective, tout en relevant l’immensité de la tâche du Gouvernement, le Chef de l’État a estimé que l’ossature de la nouvelle équipe composée de nombreux jeunes et de femmes est un indice qui incite à l’optimisme.

A cet égard, tout en soulignant la vitalité, le sang frais et l’énergie revigorante que regorgent les jeunes appelés au Gouvernement, Il a indiqué qu’il revient à ces jeunes Ministres de prouver que le choix porté sur eux n’est pas une erreur.

De même, le Chef de l’État a demandé aux femmes appelées au gouvernement, dont le nombre répond parfaitement à la promesse de la parité progressive de montrer toute leur finesse et leur efficacité dans l’action gouvernementale.

Tout en soulignant l’obligation de chacune et chacun des membres du Gouvernement à jouer pleinement sa partition dans son domaine de compétence, dans la solidarité, la complicité et la synergie, sous la coordination du Ministre d’État, Ministre Secrétaire Général de la Présidence, le Chef de l’État a dit qu’aucune fausse note ne sera tolérée et que le cabinet Civil veillera à l’évaluation avec vigilance de la mise en œuvre de Son programme de développement économique, social et culturel.

Dans cette optique, le Chef de l’État a insisté sur la cohésion gouvernementale et la nécessité d’un investissement collectif, en donnant les orientations suivantes :

  • Le rendement, l’efficacité de l’action gouvernementale et l’obligation de résultat comme un impératif catégorique ;
  • La présence sur le terrain au contact des populations et des réalités du pays profond en bannissant les pratiques bureaucratiques ;
  • La gestion orthodoxe et rigoureuse des ressources financières en faisant preuve d’un sens élevé de responsabilité en évitant de signer des contrats fantaisistes et en limitant les missions improductives à l’extérieur ;
  • La lutte contre la corruption en s’inscrivant dans la logique de servir le pays et non se servir ;
  • La gestion optimale des ressources humaines dans l’équité, la justice, la prise en compte du genre, du bilinguisme et des réalités du pays dans sa diversité, en proscrivant définitivement les nominations basées sur le copinage, le clientélisme, le népotisme et le favoritisme ;
  • Et enfin, la visibilité de l’action gouvernementale à travers une bonne et cohérente communication de chaque département sur ses activités et ses réalisations au profit des populations

Pour conclure Son propos, le Chef de l’État, tout en invitant les membres du Gouvernement à s’armer de courage et d’abnégation pour affronter les épreuves et les défis liés à l’action gouvernementale, leur a souhaité plein succès dans leurs missions.

Commencé à 10 h, le Conseil a pris fin à 10 h 30

Tchad : Le président de la République Idriss Déby Itno relooke son cabinet

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Le chef de l’Etat, Idriss Déby Itno, a fait quelques changements dans son cabinet civil et le secrétariat général de la présidence. Deux nouvelles personnalités y font leur entrée. Aziz Mahamat Saleh devient directeur de cabinet civil. Il remplace Abdoulaye Sabre Fadoul qui a fait son retour au gouvernement en tant que ministre de la Santé Publique.
Le nouveau chef de cabinet du président de la République, récemment deuxième personnalité du MPS (Mouvement Patriotique du Salut), parti au pouvoir avant d’être suspendu, a été plusieurs fois ministres dont le dernier au département de la Santé publique. Au cabinet civil, il sera « l’homme » du président dont presque tous les dossiers y passent par son bureau. Il est en quelque sorte « incontournable ».

Le Maréchal en nommant Aziz plus proche de lui, a-t-il lancé un message à Zen Bada, que lui seul demeure le « commandant en chef » du pays et du parti quil a fondé à Bamina ? Dans tous les cas, le fils de l’ancien secrétaire général du MPS, Mahamat Ahmat Tibeck revient par la grande porte au cur du pouvoir.
Au secrétariat général de la présidence de la République, c’est le journaliste Ahmat Oumar, plusieurs fois responsabilisé au ministère de la Communication ou à l’Office de radio et télévision du Tchad, qui fait son entrée comme secrétaire général adjoint. Il remplace le diplomate Hissein Brahim Taha. Le nouveau SGP adjoint Ahmat Oumar a la charge dépauler le doyen Kalzeubet à la coordination du gouvernement. Bien qu’arabophone, Ahmat Oumar maitrise bien la langue de Molière. Il sera ainsi, un atout, dans le poste secrétaire général adjoint de la présidence de la République.
Le diplomate Taha qui a été ambassadeur du Tchad à Paris dont le titulaire vient d’être nommé ministre des Affaires étrangères, va-t-il y retourner ? Pour le moment, le décret le remplaçant dit quil est « appelé à dautres fonctions ». Cette « autre fonction » sera-t-elle à Paris ou ailleurs ? Les jours à venir nous édifieront.