jeudi, juillet 3, 2025
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Tchad : vers la modernisation du système de contrôle technique des véhicules

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Dans le souci de renforcer la sécurité routière, de protéger l’environnement et d’améliorer la qualité du parc automobile tchadien, la Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale, FATIMA GOUKOUNI WEDDEYE, a présidé ce lundi 23 juin 2025, la séance de lancement de l’étude sur l’évaluation du système national de contrôle technique des véhicules.

Cette étude s’inscrit dans le cadre du Projet d’Amélioration du Corridor Rail-Route Douala-N’Djaména (PCDN), financé par la Banque mondiale, qui appuie le Gouvernement dans la mise en œuvre des réformes structurantes du secteur des transports.

Cette rencontre a vu la participation du Consultant international recruté pour cette activité M. ABDELILAH KHALIFI, qui a promis de mettre sa riche expérience au profit du Tchad et proposer un système réaliste et évolutif, utilisant le numérique.

Le diagnostic actuel est sans équivoque : le système de contrôle technique en place est fragmentaire, peu rigoureux et trop souvent vidé de sa portée préventive. Il est perçu comme une simple formalité, sans incidence concrète sur la sécurité des usagers.

Face à l’explosion du parc automobile, à l’aggravation des accidents de la circulation et aux défis environnementaux croissants, le Gouvernement entend repenser le modèle national de contrôle technique de fond en comble, en l’adaptant aux réalités locales tout en respectant les normes internationales.

Des résultats attendus pour un système performant et durable
L’étude en cours devra aboutir à :
Un diagnostic clair et objectif du dispositif actuel, en identifiant les obstacles d’ordre juridique, institutionnel, technique et financier ;
Une proposition de réforme réaliste, comprenant des spécifications techniques (centres fixes, bancs mobiles) adaptées au contexte tchadien ;
L’élaboration d’un cahier des charges exigeant pour encadrer l’intervention d’opérateurs privés agréés, dans un esprit de partenariat avec l’État.

La Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale a tenu à rappeler que cette réforme ne vise pas à transposer mécaniquement des modèles extérieurs, mais à bâtir un système fonctionnel, soutenable et maîtrisable par les acteurs nationaux.

À travers cette initiative, le Ministère des Transports réaffirme sa volonté d’agir concrètement pour la sécurité des usagers, la protection de l’environnement et la qualité du service public. Il s’agit là d’un jalon important vers la modernisation du secteur des transports et l’instauration d’une mobilité plus sûre, plus responsable et plus durable au Tchad.

Société : Amina Kodjiana inspecte les aires d’abattage de Zafaï Est

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La déléguée générale du gouvernement auprès de la commune de N’Djaména, Mme Amina Kodjiana, accompagnée d’une délégation, a effectué ce lundi 22 juin 2025 une visite d’inspection à l’aire d’abattage de Zafaï Est, située dans la commune du 8e arrondissement.

Cette visite avait pour objectif de s’enquérir des conditions sanitaires, d’hygiène et de fonctionnement de l’établissement, ainsi que de vérifier le respect des normes en vigueur en matière d’abattage.

Accueillie par le maire du 8e arrondissement, le personnel des aires d’abattage et la délégation provinciale de l’élevage pour la ville de N’Djaména, Mme Kodjiana a inspecté les différentes installations, notamment les enclos et les zones d’alimentation du bétail.

Elle a encouragé le personnel à améliorer la fonctionnalité des lieux et a insisté sur l’importance de garantir des conditions optimales pour le bien-être des usagers et des animaux.

Les employés ont accueilli ses remarques avec enthousiasme, se sentant mobilisés pour assurer le bon fonctionnement de leur établissement.

Julius Maada Bio prend la tête de la Cédéao et fixe ses priorités

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Le président sierra-léonais Julius Maada Bio a été désigné président en exercice de la Cédéao, dimanche 22 juin à Abuja, lors du 67e sommet de l’organisation. Dans son discours d’investiture, il a présenté ses priorités pour faire face aux défis sécuritaires, économiques et institutionnels de la région.

Le président de la Sierra Léone, Julius Maada Bio, a pris la tête de la Cédéao à l’issue du 67e sommet des chefs d’État et de gouvernement, tenu le dimanche 22 juin à Abuja. Il succède au Nigérian Bola Ahmed Tinubu, auquel il a rendu hommage pour son action à la tête de l’organisation, notamment en matière de dialogue régional, de relance économique et de consolidation de la paix.

« Merci de m’avoir confié cette responsabilité. Je l’assume avec une pleine conscience des défis à venir et de la complexité de cette période », a déclaré Maada Bio dans son discours d’installation. Il a salué « l’engagement sans faille » de son prédécesseur et affirmé sa volonté de s’inscrire dans la continuité tout en imprimant une nouvelle dynamique.

Le nouveau président de l’Autorité a dressé un état des lieux préoccupant de la situation régionale, estimant que l’Afrique de l’Ouest était « à la croisée des chemins ». Il a cité l’insécurité persistante dans le Sahel et les zones côtières, la criminalité transnationale, l’instabilité politique, ainsi que les frustrations croissantes des citoyens, en particulier des jeunes, en quête de justice sociale, de transparence et d’opportunités.

Maada Bio a également mis en garde contre les impacts du changement climatique, les effets de l’inflation mondiale, l’insécurité alimentaire et la vulnérabilité croissante des économies de la région face au surendettement. Face à ces défis multiples, il a défini quatre grandes priorités pour son mandat à la présidence de la Cédéao.

Il a d’abord insisté sur la nécessité de restaurer l’ordre constitutionnel et de renforcer les institutions démocratiques, en engageant de manière constructive les gouvernements de transition et en soutenant les États membres dans la consolidation de l’État de droit.

La deuxième priorité est la refonte de la coopération sécuritaire régionale. Il a plaidé pour une architecture de sécurité plus efficace, fondée sur le partage de renseignement et une capacité de réaction rapide face aux menaces transfrontalières.

Sur le plan économique, Maada Bio a appelé à accélérer l’intégration régionale à travers l’application effective de la zone de libre-échange africaine ( ZLECAf), le développement des infrastructures communes et le soutien aux chaînes de valeur, avec une attention particulière pour les femmes et les jeunes.

Enfin, il a souligné l’urgence de réformer la Cédéao elle-même. Il a affirmé que l’organisation devait devenir « plus transparente, plus efficace et plus proche des citoyens », afin de restaurer la confiance des populations dans la coopération régionale.

« L’avenir de l’Afrique de l’Ouest n’est pas un déclin, mais une possibilité (…) à condition d’agir avec courage, urgence, unité et clarté morale », a-t-il assuré, appelant les dirigeants ouest-africains à travailler ensemble au service d’une « communauté de destin ».

Né le 12 mai 1964 à Tihun, dans le sud de la Sierra Léone, Julius Maada Bio est un ancien militaire formé à l’Académie de Benguema. Il s’est illustré dans les années 1990 en organisant une transition démocratique après avoir brièvement pris le pouvoir lors d’un coup d’État. Il quitte volontairement le pouvoir après avoir organisé des élections pluralistes en 1996.

Après un passage par les universités américaines, où il obtient un master en relations internationales, il revient en politique. Candidat malheureux en 2012, il est élu président en 2018 et réélu en 2023. Son action est marquée par des réformes ambitieuses : abolition de la peine de mort, gratuité de l’enseignement primaire et secondaire, promotion de l’égalité femmes-hommes et lutte active contre la corruption.

À 61 ans, il se positionne désormais comme une figure régionale clé, avec pour ambition de renforcer le rôle de la Cédéao dans une Afrique de l’Ouest en mutation.

Apanews

Culture : Les artistes chantent pour l’unité et au patriotisme 

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La Fête internationale de la musique a été célébrée ce samedi 21 juin 2025, au terrain Koulamallah, sis au quartier Habbena, et à l’esplanade en face du stade de Diguel, respectivement dans les 7e et 8e arrondissements de N’Djaména. 

Placée sous le thème « La musique pour la cohésion sociale », cette célébration a rassemblé de nombreux artistes musiciens tchadiens, qui ont enflammé la scène avec des prestations axées sur la paix, la cohésion sociale, l’amour du prochain et la dénonciation de la mauvaise gouvernance. 

Plus de cent artistes étaient présents devant une foule majoritairement jeune, venue nombreuse pour participer à ce moment festif et engagé. 

Le message central porté par les artistes visait à interpeller la population et les dirigeants sur la nécessité de surmonter les divisions et violences, en servant le pays avec amour, passion et esprit de vivre-ensemble. 

En visitant les deux sites retenus pour l’événement, le ministre du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat, M. Abakar Rozzi Teguil, a déclaré que la musique est un véritable vecteur de paix et de cohésion sociale.

Selon lui, au-delà du divertissement, la musique rassemble, apaise et transcende les barrières. Il a appelé à en faire un pont entre les cultures, les générations et les communautés, pour construire une société plus unie et harmonieuse.

Le Niger et le Tchad bientôt interconnectés via la dorsale transharienne à fibre optique

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Niamey, 19 Juin (ANP)- Le Ministre nigérien en charge des nouvelles technologies de l’information, M. Adji Ali Salatou et son homologue tchadien chargé des télécommunications ont procédé, dans l’après-midi de ce jeudi 19 juillet 2025, à la signature d’un protocole d’entente relatif à l’actualisation et à la mise en œuvre du projet d’interconnexion de la Dorsale Transsaharienne à Fibre Optique (DTS/FO).

À travers ce projet DTS/FO, il ne s’agit pas seulement de prolonger les câbles, mais plutôt de connecter deux peuples qui ont la même histoire.

Les deux Parties ont présenté chacune l’évolution des travaux de sa composante qui du reste sont à un niveau très avancés.

La date probable pour l’interconnexion des deux réseaux à fibre optique Tchad /Niger est prévue pour la fin du mois d’août 2025.

Pour le Niger, les travaux de génie civil sont terminés à 97% et il ne reste que 48 km de câble à fibre optique pour arriver à la frontière.

S’agissant du Tchad, les travaux de la composante DTS/FO sont à 42,78%, néanmoins l’Opérateur SAFITEL CHAD a déjà son câble présent à la frontière du Niger.

Du côté du Tchad, le câble fibre optique étant déjà à la frontière, le Niger a pris l’engagement d’accélérer la finalisation des travaux restants.

Les deux ministres ont par ailleurs instruit les opérateurs NIGERTELECOMS et SAFITEL TCHAD à engager des discussions techniques et d’expression de besoins.

Des discussions qui ont parvenu à la conclusion d’un contrat commercial qui va tenir compte des recommandations du Comité de Liaison de la Dorsale Transsaharienne (CLDT).

A l’issue de la signature le Ministre tchadien des télécommunications, de l’Économie Numérique et de la Digitalisation de l’administration a déclaré à la presse « qu’ils viennent de marquer quelque chose de solide à travers ce protocole d’accord »

« Ce protocole permettra à ce que nous nous intégrons dans l’intégration technologique régionale, durable et souveraine qui nous permettra d’aller en avant », a indiqué Dr Boukar Michel.

Pour le Ministre tchadien en charge des télécommunications, « la date butoir c’est fin août, et j’ose espérer que nous allons bientôt nous retrouver à la frontière pour célébrer la naissance de cette fibre optique transsaharienne qui va nous permettre de nous connecter ».

« Je pense aussi que c’est le lieu de féliciter mon homologue nigérien et de remercier la vision de nos deux chefs d’État, deux panafricanistes qui œuvrent pour l’intégration régionale et le câble DTS, c’est un câble bien partant auquel nous devons assurer la sécurité », a ajouté Dr Boukar.

Il a enfin fait une mention spéciale au Premier ministre Zeine qui avait posé sa signature pour ce projet DTS lorsqu’il était au Tchad et qui leur facilite encore le reste ici au Niger.

Notons que cette signature intervient à l’issue d’une visite de travail qu’effectue du 17 au 20 juin une délégation tchadienne conduite par le ministre chargé des télécommunications, visite aucour de laquelle les délégations tchadienne et nigérienne ont eu des séances de travail et ont réaffirmé leur engagement à accélérer l’interconnexion de la liaison à Fibre optique entre le Niger et le Tchad.

agence nigérienne de presse

Politique : Mise en place d’une commission pour réécrire l’histoire du Tchad

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Par un arrêté signé le 20 juin dernier, le Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation Professionnelle, docteur Tom Erdimi a mis en place une Commission scientifique nationale chargée de réécrire l’histoire du Tchad.

Elle est composée d’une vingtaine des chercheurs toutes spécialités confondues et présidée par Dr Arnaud Dingammadji et secondé de docteur Sali Bakary dont l’ancien Ministre de l’Enseignement Supérieur Professeur Mackay Hassan Taïsso.

Cette réécriture de l’histoire du Tchad émane du Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno lors de la campagne présidentielle à travers le chantier 12 et les actions 90 et 91 de son programme politique quinquennal.

La Commission mise en place pour une durée de 5 ans renouvelable une seule fois a pour objectif principal de réécrire l’histoire du Tchad débarrassée de tous les préjugés pour permettre aux Tchadiens de connaître leur histoire dans toutes ses composantes, ses hauts et bas, se l’approprier et s’en servir comme outil d’unité nationale, de cohésion sociale et de développement.

Tout au long des travaux, elle fera appel à toute personne ressource susceptible de l’aider dans l’accomplissement de sa mission.

Politique : Les membres des bureaux de soutien du MPS installés

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La Secrétaire générale adjointe chargée des bureaux de soutien du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), Mme Amina Ehmir Torna, a procédé ce jeudi 19 juin 2025 à l’installation officielle des membres de l’Organisation des Bureaux de Soutien du MPS (OBS-MPS), dirigée par Abakar Rozzi Teguil.

En installant la nouvelle équipe, Mme Amina Ehmir Torna a exprimé sa confiance dans la capacité du bureau à accomplir ses missions avec le soutien des militants du MPS.

Elle a par ailleurs exhorté les membres à travailler en synergie avec l’ensemble des militants pour contribuer à la refondation du grand parti.

Société : Les chauffeurs des taxis et minibus suspendent leur grève pour 30 jours

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Initialement déclenchée ce jeudi 19 juin 2025 pour une durée de deux jours, la grève des transporteurs urbains a été suspendue pour une période de 30 jours à la suite d’échanges entre les représentants syndicaux, le ministère des Transports, de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale, ainsi que la direction générale de l’Autorité de régulation du secteur du pétrole aval du Tchad (ARSAT).

Le contrôleur général du syndicat des transporteurs urbains, M. Oumarou Walkam Ousmane, a rappelé que leurs revendications, notamment liées à la flambée du prix du carburant et à la dégradation des routes, remontent à plus d’un an sans qu’aucune solution concrète n’ait été apportée par le gouvernement.

Face à cette inaction, les transporteurs avaient lancé un mouvement de grève générale de 48 heures à partir de ce jeudi.

Cependant, poursuit-il, quelques heures après le début du mouvement, aux alentours de 9h, le directeur général de l’ARSAT a convié les représentants syndicaux à une rencontre dans son bureau, en présence de deux conseillers à la Présidence de la République.

Selon M. Oumarou Walkam Ousmane, le directeur de l’ARSAT leur a annoncé que le Président de la République, Mahamat Idriss Deby, lui avait confié la mission d’apporter une « grande surprise » dans le secteur du transport urbain, censée en transformer l’image. Le chef de l’État aurait donné un délai de 30 jours, du 19 juin au 19 juillet, pour débloquer la situation.

D’après Oumarou Walkam Ousmane, les transporteurs ont accepté cette promesse, mais préviennent que si aucune mesure concrète n’est prise d’ici là, la grève reprendra de plus belle. « Nous ne renoncerons pas à nos revendications tant que le gouvernement ne trouve pas de solution », ont-ils déclaré.

« Les gens souffrent : les routes sont en mauvais état, le carburant coûte cher et il se fait rare. Les transporteurs sont à bout. Nous ne sommes pas contre l’État ni contre la population, mais la situation est devenue insoutenable », a martelé M. Walkam Ousmane.

Il appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités, soit en baissant le prix du carburant, soit en mettant en place des mesures d’accompagnement, estimant que la population est elle aussi pénalisée.

M. Oumarou Walkam Ousmane a indiqué qu’en ce qui concerne leurs échanges avec le ministère des Transports, les transporteurs de demander au ministère de transmettre leurs doléances au ministère de la Sécurité que, durant la période de suspension de la grève, les bus et taxis ne devraient faire l’objet d’aucun contrôle, dans l’attente de la satisfaction de leurs revendications.

La grève est donc suspendue à compter de ce jeudi 19 juin, pour une durée de 30 jours.

Grève des transporteurs : « Même le ministère n’a pas été saisi à l’avance », Dihoulné Laurent

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Suite à la grève générale lancée ce jeudi 19 juin 2025 par les syndicats des transporteurs urbains du Tchad, le ministère des Transports, de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale a exprimé sa surprise tout en tendant la main aux grévistes.

Une rencontre avait été prévue ce jour avec les représentants syndicaux dans l’objectif d’apaiser les tensions et de favoriser la reprise du trafic. Cependant, lesdits syndicats, réunis en assemblée générale depuis ce matin, n’ont pas répondu à l’invitation ministérielle.

A cet effet, le secrétaire général du ministère, M. Dihoulné Laurent, a déploré la paralysie des transports qui a surpris de nombreux usagers ce matin, empêchés de rejoindre leurs lieux de travail ou de vaquer à leurs occupations.

« Même le ministère n’a pas été saisi à l’avance. Nous avons constaté l’absence totale de minibus et de taxis en circulation. C’est une surprise générale », a-t-il expliqué.

Malgré cette rupture inattendue du service, le secrétaire général, Dihoulné Laurent réaffirme son attachement au dialogue et considère les syndicats des transporteurs comme des partenaires privilégiés, régulièrement associés aux campagnes de sécurité routière et à la préservation du patrimoine routier.

« Le dialogue n’a jamais été rompu. Nous avons toujours porté leurs doléances auprès des autorités», a souligné M. Dihoulné Laurent.

Face aux revendications actuelles concernant le prix du carburant, la surtaxe et l’état des routes, Dihoulné Laurent affirme que son département est prêt à négocier, rappelant que la question du carburant dépasse son périmètre mais qu’un plaidoyer intersectoriel reste possible.

Concernant la dégradation des infrastructures routières, le secrétaire général, Dihoulné Laurent salue les efforts du gouvernement, en soulignant que plusieurs chantiers sont en cours dans les zones urbaines.

Même si les travaux ne sont pas achevés, de nombreuses voies seront bientôt ouvertes à la circulation, a-t-il assuré.

M. Dihoulné Laurent a insisté sur la mission de service public assumée par les transporteurs urbains et sur l’obligation, pour son département, de les accompagner.

Guéra : La population de Gassara souffre d’accès à l’eau potable

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Le village Gassara, situé dans la sous-préfecture de Mawa, département d’Abtouyour, province du Guéra, traverse une grave crise d’eau potable. Cette localité, qui compte plus de 14 300 habitants, dispose de deux pompes à motricité humaine qui sont tombées en panne depuis plusieurs mois.

La population et le bétail ne dépendent plus que d’un seul puits pour s’approvisionner en eau potable pour leur consommation. Cette situation contraint notamment les femmes et les enfants à faire de longues files d’attente pendant des heures devant les puits pour remplir leurs bidons de 20 litres.

Selon le chef du village, M. Idriss Oumar Ibrahim, « l’unique puits reste notre seule sources d’approvisionnement en eau potable. Nous avons à plusieurs reprises sollicité un appui des autorités pour le remplacement des pièces des pompes défectueuses, mais sans suite. L’eau du puits est souvent salée et contaminée, ce qui risque d’engendrer des problèmes de santé pour la population ».

Face à cette situation désastreuse, il lance un appel pressant aux autorités locales, aux personnes de bonne volonté et aux organisations humanitaires pour venir en aide et réhabiliter les pompes, afin d’alléger la souffrance de milliers de familles en situation désastreuse.