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Burkina Faso : la durée de transition fixée à trois ans

Les « Assises nationales sur la transition » ont fixé une durée de transition de trois ans au Burkina Faso.

A l’issue de la première journée de consultation populaire au Burkina Faso, les 350 personnalités issues des différentes couches de la société ont validé une transition de trois ans. «La durée de la transition est fixée à 36 mois à compter de la date de l’investiture du président de la transition» informe la charte signée par le président de la transition dans la nuit de lundi à mardi.

Paul Henri Damiba, qui a déjà prêté serment le 16 février devant le Conseil constitutionnel, sera investi mercredi 2 mars par les assises qui ont impliqué la junte, les partis, syndicats, organisations de la société civile, de la jeunesse, des femmes et des personnes déplacées par les attaques jihadistes qui frappent le Burkina Faso depuis 2015 informe la charte.

La charte de transition adoptée précise aussi que ni le président, ni le Premier ministre, ni le président du Parlement ne pourront prendre part aux élections générales qui mettront fin à la période de transition. Un gouvernement de 25 ministres au maximum sera mis en place et l’organe législatif sera composé de 71 membres.

La charte de transition a fait l’objet de débats parfois tendus, mais elle a été finalement adoptée de « façon consensuelle » par les participants selon l’ancien Premier ministre burkinabé Tertius Zongo.

Dans son rapport rendu mercredi au chef de l’Etat burkinabé Paul Henri Damiba, la commission technique créée par la junte après la prise du pouvoir, avait proposé une période de transition de 30 mois, ainsi que la mise en place d’un gouvernement et d’un corps législatifs réduits.

Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) qui préside aux destinées du pays depuis la prise du pouvoir le 24 janvier dernier, a soutenu que le pays doit atteindre un « certain niveau de force » avant d’aller à des élections.

Après le Mali et la Guinée, le Burkina Faso est entre les mains d’une junte militaire. Le 8e coup d’État de l’histoire de ce pays pauvre et enclavé d’Afrique de l’Ouest en proie au jihadisme depuis 2013.

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